Quand on sait
Un œil ouvert sur l’inconnu
L’autre cillant sur l’ironie de l’infini
Avec un doute trouble projeté sur l’horizon
Rien de stable dans la vision qui invite au repos
Les toits rouge brique se moquent de la chaleur
Le paradoxe des torpeurs est d’un ennui hilarant
Tellement la stupidité ridée est désopilante
La banalité de la fête est au rendez-vous
Il est facile de se moquer de soi
En se prenant pour un autre
Sans bénédiction ni consécration
On vénère laideur en asiles de beauté
Il faut payer très cher pour pouvoir s’enlaidir
En vous caresse avec des pommades encrassantes
Mais qu’est-ce qu’être vilain quand on ignore la beauté
Quand on ne l’a jamais connue ça ne dérange personne
Pourquoi se faire trop mal quand on sait l’impossible
Qu’il est déjà bien tard pour croire qui que ce soit
Guy Aguenier
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