27 janvier 2022
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Nue dans l’œil fasciné de splendeur
La maladie grandit sans qu’elle ne se voie
Inventions pathétiques des poètes rêvasseurs
De mélodie qui s’écaille en notes vagabondes
En mal de portées à la hauteur de leurs ambitions
Que de couacs dans le regard désenchanté du pêcheur
Mensonge avec nez rallongé sans odorat du bonheur malheur
Chaque pas succède au suivant quitte la marche en chute savante
Au milieu du gué le pied de l’amant perd le fil de son angoisse
Quand il voit clairement le jeu qui se dessine il quitte la partie
Pour garder l’œil sur le seuil du retour à quoi bon traverser
Une rivière sèche sans larmes pour l’accompagner
De ses moqueries imaginaires sympathiques
Guy Aguenier