Quand au coucher comme au réveil
La présente absence caresse délicatement
Les affects d’une malheureuse et douce pensée
À l’évidence de la rupture l’esprit consent à vivre
A repousser revoir la limite d’un jadis disparu envolé
On met de l’ordre dans sa pensée en révisant les valeurs
L’insupportable quitte l’infernal doute du chaos inéluctable
Le fait est là elle me quitte je suis quitté et je dois aussi la quitter
Par souci de symétrie sans passion ni haine ni tentative de sauvetage
Sans complaisance chacun pèse les billes qui restent au fond du chagrin
Pour aller jouer ailleurs le jeu d’aujourd’hui d’une meilleure saison
Malgré tout certaine larme signe les contours d’une détresse
Quand vient souffler l’ombre lumineuse de son absence
Guy Aguenier