Le feu s’éteint et la misère prospère
Adieu soirées arrosées d’intimités joyeuses
La bûche déserte les flammes qui la chauffent
Congelé au pied du lit je lis le roman de mes vies
Un patchwork de pièces éclatées sans liens réels
Des petits bouts de discordes attrapés à la hâte
Qui coiffent la terre entière d’absence marâtre
L’ancien n’a plus rien à mettre sous sa dent
On finit les nuits en cauchemars asilaires
Pour repartir chaque matin à zéro
Avec un thermomètre truqué
Ultime connexion
Avant la dernière barrière
Rébus de soi dans le rebut de tout
Voici venu sans crier gare l’hier des sens
Guy Aguenier
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