Le vide que nous habitons
Une étoile est descendue d’un arbre pour respirer la terre par la racine. Étrange et belle rencontre du ciel et la terre. De l’homme et du végétal les images abondent qui nous donnent à penser que les vies s’inventent à l’infini. Il reste enfin à sourire se pencher et s’ouvrir. Cueillir tout ce qui reste d’impensé à découvrir. À chacun d’apporter son obole à la bourse des rêves. Avec un brin de tous on peut imaginer l’énormité du chantier en fleur. Avant que les pétales ne meurent respirons le bouquet enivrant des flaveurs inconnues des couleurs associées sans limite. Il convient d’arroser sans cesse les plantes comme l’amour dans le jardin des chaleurs éphémères. Les corolles de toutes sortes s’offrent à la magie des petits bonheurs passés présents et futurs en oubliant le malheur. Dans la grandiose complexité de la vie tout reste à découvrir qui jamais ne suffira à combler le manque dont nous sommes faits. Le vide que nous habitons n’est peut-être qu’un morceau du néant d’où nous venons.
Guy Aguenier