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1 mars 2024 5 01 /03 /mars /2024 11:23
LE VIDE QUE NOUS HABITONS

 

 

 

Le vide que nous habitons

 

 

Une étoile est descendue d’un arbre pour respirer la terre par la racine. Étrange et belle rencontre du ciel et la terre. De l’homme et du végétal les images abondent qui nous donnent à penser que les vies s’inventent à l’infini. Il reste enfin à sourire se pencher et s’ouvrir. Cueillir tout ce qui reste d’impensé à découvrir. À chacun d’apporter son obole à la bourse des rêves. Avec un brin de tous on peut imaginer l’énormité du chantier en fleur. Avant que les pétales ne meurent respirons le bouquet enivrant des flaveurs inconnues des couleurs associées sans limite. Il convient d’arroser sans cesse les plantes comme l’amour dans le jardin des chaleurs éphémères. Les corolles de toutes sortes s’offrent à la magie des petits bonheurs passés présents et futurs en oubliant le malheur. Dans la grandiose complexité de la vie tout reste à découvrir qui jamais ne suffira à combler le manque dont nous sommes faits. Le vide que nous habitons n’est peut-être qu’un morceau du néant d’où nous venons.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 19:02
LA TYRRANNIE DES SENTIMENTS

 

 

 

 

La tyrannie des sentiments

 

 

 

Nous nous sommes mal aimés

Il nous a fallu nous avouer nos erreurs

Jusqu’à nous quitter pour briser l’ordinaire

On écrit pense et oublie pour entretenir notre folie

Dans une beauté éphémère on noie le chagrin d’être né

Loin des nouveautés déclarées gisant au cœur de nos nuits

Avec prudence nous risquons le retour impossible d’une étincelle

Avec des fuites improbables fantasmées d’attente du moment ultime

De se revoir ou se retrouver sans autre espoir qu’abolir l’absence

Sur fond d’assentiment d’un poème géant installé dans nos rêves

Les alarmes justicières labourent l’âme jusqu’aux tréfonds

Peines restées prisonnières de la tyrannie des sentiments

Inspirés des contrats à perpétuité sans consolation

Juste à espérer le droit au répit pour continuer

A écoper en silence la barque moqueuse

Qui sourit de nos petites misères

De cœurs toujours en galère

Ainsi doit-on aimer la vie

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 12:02
L’ENFER DES SENTIMENTS

 

 

 

 

L’enfer des sentiments

 

 

 

 

Je l’ai aimée peut-être bloquée

Agacée elle a revendiqué sa douleur

Jusqu’à nous quitter pour briser l’ordinaire

J’écris pense et oublie pour m’entretenir en folie

Dans sa beauté chagrine je noie le chagrin d’être tué

Loin de nouveautés déclarées je gis au cœur de nos nuits

Le soin d’être lucide risque le retour d’une lumière par défaut

Pour des fuites éperdues perverses en attente du moment ultime

De la revoir ou la retrouver sans autre espoir qu’abolir l’absence

Avec le sentiment d’un poème géant installé dans mes rêves

Les alarmes justicières labourent l’âme jusqu’au tréfonds

Peines restées prisonnières de l’enfer des sentiments

Inspirés des contrats à perpétuité sans consolation

Juste à espérer le droit au répit pour continuer

A écoper en silence la barque moqueuse

Qui sourit de nos petites misères

De cœurs toujours en galère

Ainsi doit-on aimer la vie

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 16:00
QUAND LES PLANETES S’ALIGNENT

 

 

 

 

Quand les planètes s’alignent

 

 

 

Le bonjour n’est jamais assuré

Aucune sincérité s’annonce véritable

Il peut toujours exister une rancœur cachée

Coincée dissimulée dans la souffrance d’une grimace

Sans ne jamais faire procès au listing de mes ennemis amis

Le doute dans l’esprit existe bel et bien là pour rafraîchir la fable

Qu’on se raconte le soir au pied du lit pour moraliser les rêves

La poésie en veut bien autrement pour retrouver son compte

Le vent d’une cruauté souffle sur les images toutes faites

La bienveillance affichée n’est jamais qu’une façade

Les griffures sous-jacentes suintent distraitement

Le cœur perdu déçu en veut à tout ce qui vit

Instant lucide et la sagesse oublie d’être

La bassine du désœuvrement déborde

C’est la foire des déroutes du sens

Quand les planètes s’alignent

Dans un non désir patent

De détresse éclairante

Et le saut hors du lit

Un bonjour perdu

Un au revoir

Tout déçu

 

 

 

Guy Aguenier

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27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 14:27
PARFUM D’OMBRE

 

 

 

 

 

Parfum d’ombre

 

 

 

Sans souci ni manière

 La lumière s’ouvre en clair-obscur

 Au caprice des saisons au gré des humeurs

La vie se greffe de mille feux venus des abîmes

Des matins printaniers aux effluves de rosée dégivrée

Les étés enflammés de dérives amoureuses sempiternelles

Jusqu’au cœurs déchirés des feuilles brunies de fatigue solaire

Jusqu’aux frimas glacés arrachés des couettes embuées de solitude

Les cœurs naviguent à travers foin engrangé pour l’hiver des passions

Catalogue du sentiment feuilleté au coin du feu pour choisir le meilleur

Dans la soif aride du rockeur souffreteux pris dans l’art sacré du malheur

Rythme du duvet soyeux des peluches oubliées des durs temps d’enfance

Sur fond de sacrifice le temps nous fait souvenir ce qu’il reste à repenser

Pour achever le parcours qui fond sous les pieds des tendresses sacrifiées

Entre les braises juste à peine refroidies se glisse le doux parfum d’ombre

Nous rappelle que toutes les clartés de l’esprit ne viennent que des nuages

Un simple baiser de la vie suffit par sa lumière à rendre l’instant possible

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 16:48
LE PLUS MAUVAIS DE LA VEILLE

 

 

Le plus mauvais de la veille

 

 

 

Un problème en amitié est l’usure du temps qui aiguise abusivement les traits négatifs des tempéraments. On se jure fidélité de bonne foi jusqu’à ce que la synergie des humeurs se grippe. Alors les distances plus ou moins adaptées s’emplissent d’aigreur et de ressentiment. L’ami merveilleux d’un jour devient l’ennemi farouche de toujours. Quand la blessure fait mouche sans pouvoir se cicatriser l’insomnie vengeresse inspire de vilaines pensées et parfois des gestes stupides inconsidérés. Jusqu’aux pires lâchetés et agissements usant de malveillance.  Les mots les attentions les sourires n’y peuvent gouttes. La machine à nuire inspire des conduites désastreuses. Les humanismes de pacotilles ne servent qu’à habiller de vils instincts et les pensées les plus pauvres. Le désespoir est mauvais conseilleur quand on se sent foulé. Qu’on ne cesse de sécher nos larmes jusqu’à l’orée du prochain arc-en-ciel. Qui redorera les surfaces abîmées de ceux s’étant cru abandonnés. Les pires nuits peuvent générer de fabuleux réveils. Le plus mauvais de la veille peut ouvrir la porte à de riches perspectives. Desquamons nos vieilles peaux pour créer de nouveaux chemins é découvrir.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

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22 février 2024 4 22 /02 /février /2024 18:13
PLUS AVANT

 

 

 

 

Plus avant

 

 

 

En regardant un oiseau j’ai pleuré

Que j’ai appelé par son prénom c’était je t’aime

Lui dis-je en évoquant ton ombre

Queue rouge tourterelle rouge-gorge avaient ton nom

A travers mes yeux et larmes

D’un regret sincère et joyeux

Capter une faille dans la matière de tes plis

Pour y glisser toutes mes âmes

Toi en rêve à côté de moi

Pour respirer et souffler nos flammes

Sans trop espérer

Je garde le dos droit de t’imaginer en face

En accélérant le printemps défaillant

C’est la moindre des choses

Sans aller plus avant

Ni rien oublier

En t’aimant

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

 

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21 février 2024 3 21 /02 /février /2024 16:12
FEMME EN NOIR SUR UNE BALANÇOIRE

 

 

 

 

Femme en noir sur une balançoire

 

 

 

Était-ce une ombre

Était-ce une trace de contour

D’un rêve malicieux sensible aux lumières

Était-ce un régulateur d’éternité en mouvement perpétuel

Stupide toile de fond des jours en cavale infernale sans début ni fin

C’était une étrangeté inconnue répétitive comme le métronome d’une vie

Un rien empoté d’une beauté lointaine évanescente toujours insaisissable

Miracle qui échappe à la nuit pour éviter le réveil des accablés endormis

Bien sûr la nuit s’offre à de somptueuses incertitudes radieuses ou pire

Mais celle-ci se balançait comme depuis toujours et jusqu’à jamais

C’était l’amour qui va qui vient sans s’arrêter sans aucun guide

Caprice d’un instinct qui cherche une niche dans le temps

Un va-et-vient entre sourires sans intention ni grimace

Rien dans le rêve ne permet de lire simplement

Le galimatias indicible d’amours incertains

Confirmation de tout temps sans place

Ecartelées entre danses nocturnes

Les pensées toutes moins sûres

S’offrent à l’âpreté du réveil

Temps rigoureux d’apnées

Sans la félicité diaphane

De cette femme en noir sur une balançoire

Vision récréative dans le champ des fantasmes de la nuit

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 22:57
TOUT COMME IL NE FAUT PAS

 

 

 

 

Tout comme il ne faut pas

 

 

 

Petit travail de sauveur de peau

Pour le rafistolage de gueules plissées

Par le ravage du temps à défaut d’accident

On greffe la laideur dans la crise de coquetterie

Allées venues dans les griffes de quelque abus nocif

Des regards sur soi pris à la lettre de fausses promesses

Attrapant le train des profits sur le quai des malveillances

Place inoccupée par l’absence au tribunal des consciences

Trop de manque d’équité cohue chahut à l’embarquement

Dans les mêmes situations manque de lucidité du risque

Pour ne parler que de naïveté sur le banc des victimes

Crise d’une société rivée sur les apparences flatteuses

Coup de ciseaux furtif dans une aventure regrettée

Oubli du charme cru perdu au jardin de solitude

Chargé du refus de l’âge sans accepter l’usure

La vie se grime tôt ou tard de petits défauts

Surpris entre sagesse et perte de jeunesse

Dans le dédale des gênes misérables

Sans chance possible d’échange

C’est tout comme il ne faut pas

Dont on doit s’accommoder

Pour continuer de vivre

 

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

 

 

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14 février 2024 3 14 /02 /février /2024 19:30
QUAND LE LANGAGE NE QUITTE PLUS LE VIDE

 

 

 

 

 

 

Quand le langage ne quitte plus le vide

 

 

 

Sur le disque bleu du désir

Une lettre manque volée ou perdue

Le message absent ce signe d’une injustice

La présence attendue jamais venue la joie envolée

Dans l’azur d’un ciel ouvert aux intempéries coquines

Le sommeil sans vertu donne à l’esprit une chaleur méritée

Endormie ou en géhenne rêvée d’échappée belle en nuitée sereine

Sans réfléchir ni capituler on hurle à cœur joie sa raison d’espérer

Quand l’amour ne remplit plus ses offices une vague horrible surgit

Le démon passion pousse le cœur hors de ses limites supportables

On gigote on crie plus ou moins fort en espérant le vrai d’un espoir

Qui sera au rendez-vous du lendemain mais qu’à cela ne tienne

Puisque la vie elle-même se limite à l’instant qui se débine.

Et la bienséance de pensées se délivre du poids du rêve

Pour gravir allègrement ses sommets de promesses

 Un grain de folie crée le doute dans l’angoisse

Mélancolie nous met dehors de nous-mêmes

Le frisson libéré se conduit en fripon

Dans les marges des conversions

A l’endroit du voile qui tombe

La chair ou volupté d’exister

Quand le langage ne quitte plus le vide

  Les nerfs en bout de piste trébuchent en insomnie.

Ce n’est plus pour rire qu’on s’endort sans avoir ni raison ni tort

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

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