Il y a des songes des sons des heures
Qui savent faire languir ceux qui attendent
Quand les astres sont alignés et que l’équipage
Au rendez-vous dérange le planning nocturne de l’ennui
Sourire compatissant du désœuvrement en écho d’abandon
Source d’extraction du vivant des multiples horizons de poussière
Chaos avant l’heure quand le tocsin n’a encore vraiment jamais sonné
Pire encore quand les sirènes de la gloire servile font fleurette
Alors pauvre de celui jeté dans la géhenne de la solitude subie
On répertorie les seules adresses absentes à qui s’adresser
Les timbres sont pâles les voix éraillées par les scrupules
L’être exilé arraché à son nid est pire que trompé
L’ombre perverse sans lueur efface la trace
Chemins d’un cœur banni des bons sens
Présent envahi de caducs passés
De désolations désopilantes
D’intention vive erronée
En croyant nous aimer
Guy Aguenier