Les jours de-ci delà.
C'est beau du côté de partout quand les baskets se mettent à notre pointure. Et que les colombes oublient ce qu'elles sont dans nos têtes pour aller faire la guerre.
La nuit je tangue dans l'océan des larmes. La solitude habille l'absence. Son absence. Mon manque. Rien de soi ne peut subsister sans l'autre. Pierre d'angle de l'existence.
Suspendu à une attente. D'un impossible voyage que nous ne ferons plus ensemble. Séparés pour le reste de nos inexistences. C'est la loi des départs assortis de non retour.
Les germes des ailleurs autrement sont inscrits dans l'éternité. Obscurité d'une lointaine amnésie. Sans paix ni tranquillité. Juste perchés sur un fil d'espérance transhumaine.
Quand ça songe tout remonte. Sans se montrer ni s'expliquer Voyage sous-marin. Mule des messages top secrets du lointain des âges. Clé du mystère du pire dans le respect d'impuissance.
Confessions angoissées sans découverte. Aération non exhaustive des détresses passives. Les manquements sont légions dans la mécanique de l'être. Un trait souligne l'impossible à combler.
Éclairé d'une bougie en exvoto du rêve. En fait il faut rêver sans rêver pour y voir plus clair. Juste de quoi ne pas se noyer en restant sur terre. Dans une vie de pute mais respectueuse.
Guy Aguenier
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