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24 avril 2024 3 24 /04 /avril /2024 09:47
SANS SE METTRE LA TETE A L’ENVERS

 

 

 

Sans se mettre la tête à l’envers

 

 

La barre est instable la barque incontrôlable

Le gîte invite à ne pas s’éloigner du centre de la terre

Sans pour autant s’accrocher comme un forcené au bastingage

Mais à quoi bon de questionner le risque n’appartient pas à la prévision

qu’il est difficile de réaliser son peu de pouvoir sur les événements

Et de se contenter de son impossible à dépasser pour survivre

La sagesse n’a pas été livrée avec le modèle grand public

Sans aucune garantie sur les déconvenues à venir

Il n’est pas non plus utile d’être trop prudent

alors peut-être peut-on prendre la mesure

De la conséquence de nos dérapages

Accepter d’en payer la facture

Vivre dignement sa faillite

Sans se mettre la tête

A l’envers ni endroit

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 12:51
ÇA EXPIRE PUIS RESPIRE ENFIN

 

 

 

Ça expire puis respire enfin

 

 

 

Quand le désir s’emballe

Se fait la malle bien sûr ça fait mal très mal

Et c’est la chronique d’une renaissance annoncée

J’ai enjambé le Styx oublié le début en évitant la fin

Et vit dans l’instant d’une future permanente naissance

Qui ne dure qu’un instant reconductible en subite reconduction

Et d’une saison à l’autre ça nait ça vit ça meurt et ça recommence

La même musique enrichie d’une permanente nouvelle danse

La date ne s’affiche plus on respire sans compter

C’est le temps des sourires des confidences

Avec l’ennui sans feu pour se consoler

Ça caille d’un frisson aussi éphémère qu’éternel

Eternel retour de l’amour toujours sans trompettes

Ni les tempêtes de la renommée qui ne s’animent qu’en dépit de soi

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 14:50
TÊTE DANS LE CŒUR

 

 

 

 

Tète dans le cœur

 

 

 

Petits chemins escarpés

Escapades poétiques du réel

Laisser mijoter à feu doux longtemps

Éternité sur un divan vers une patience incomplète

Une rêverie sur un escabeau une tête se glisse sous la jupe

Elle s'immobilise moment de jouissance aussi aveugle qu'exquis

Froissement de chair sur fond de promesse d'une aube sans nuit

Grand cri dans un petit sexe avant un grand flash d'indolence

Encore faut-il voir et comprendre pour jouir sans mourir

Pas de panique bienvenue sous le soleil d'une âme

On jouit d'une allégorie qui ne conduit à rien

On fume ou pas on peut être peut-être pas

Plongé dans l'hiver le frileux grelote

En quête d'un nid clos fermé

Béance occultée de noir

 En réserve de cafard

Jeunesse en deuil

. Tête dans le cœur

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 13:18
BOIS SANS CHARME

 

 

 

 

Bois sans charme

 

 

 

Tu fuis les doigts qui te cherchent

Et file comme l’anguille enfilée sur elle même

Qui fuit son ombre dans la haine d’un désir perdu

On siffle dans le vide en attendant l’occasion du plaisir

Digne princesse du bois sans charme beauté côté réel

Des émois partiels partis sans donner de nouvelle

Sexe où es-tu que fais-tu où est ta félicité

Fenêtre sur corps du repli de l’âme

Adieu merci depuis la chute

Les anges se cachent

Loin des granges

La paille a

Le goût

Des saintetés

Sans vilaines pensées

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

 

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16 avril 2024 2 16 /04 /avril /2024 17:36
CASCADES DE PRINTEMPS

 

 

 

 

Cascades de printemps

 

 

 

 

Un sourire de l’aube

le crépuscule du vieillissement

les grincements de dents du temps

les sentiments mal vécus de l’ordinaire

sont autant de joies et peines que la vie offre

certains à arracher les affreuses herbes du diable

d’autre à offrir aux regards des bouquets de beautés

l’heure est venue de quitter le hasard la sirène s’enfuit

pour refaire son lit dans le nid de l’âme égarée du soir

et s’offrir une dernière toilette jusqu’au lendemain

qui fera le bilan des pertes et petits bonheurs

à offrir à l’éphémère d’une sottise pérenne

de s’être laissé aller à résister au vent

et à ses cabrioles capricieuses

en cascades de printemps

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

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16 avril 2024 2 16 /04 /avril /2024 17:29
DANS LE VIDE DU TEMPS

 

 

 

 

 

Dans le vide du temps

 

 

 

On a déjà parlé de tout de rien

Juste pour cracher quelques mots

L’âme au fil de l’ennui se plaît à écrire

Dans la richesse du cœur assoupi d’espérance

Courir après le temps et partout pourvu que ça bouge

On oublie le lever du silence qui attend sa nuit son heure

Contre le vacarme autour du tout neuf couronné d’or

Pour faire bander les envieux de naissance

Le rythme des saisons ne suffit plus

Les excités du clairon réclament

L’assaut contre vent marée

Moutons de bréviaires

Le berger est mort et nous avons

L’abîme pour sauter dans le vide du temps

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

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16 avril 2024 2 16 /04 /avril /2024 08:59
UN SOURIRE EN PARTAGE

 

 

 

 

UN SOURIRE EN PARTAGE

 

C’est une attitude devant l’inconnu. Offrir au chagrin de l’enfance une distance bienvenue. Dire oui autrement au-dedans de soi. Se donner le moyen de décongeler l’inconnu. Donner du frisson au répit de l’âme. Faire respirer à l’unisson toutes les cellules du corps. De l’esprit d’une autre réalité ouverte pour de vrai. Invitation au voyage au-delà des convenances grimaçantes. Du vrai advenir hors des sentiers battus des bons usages. Rendre de la vertu sans masque aux rides du visage. C’est une bienvenue inscrite au cœur du génome à la surface de toute notre peau. C’est un choix délibéré d’une autre façon de marcher sans entrer en galère. C’est travailler en association avec le pire de soi de l’autre venu du fond des âges. Sans chercher le bonheur donner à chaque instant une pulsion de bonne humeur. On entre en chantier pour se rassembler autour d’idées nouvelles tout à fait nouvelles non sensationnelles mais justes et vraies. Pour structurer plus légèrement la complexité organique de l’être Ce pas une façade ce n’est pas une vérité c’est juste une autre manière de penser les humeurs d’aujourd’hui sans les coûts persécuteurs des échecs des lointains hors d’âge. Sentir faire partie de la lignée sans subir une quelconque culpabilité de l’hérédité non choisie. C’est avec humilité qu’on avance non-masqué avec un sourire aux lèvres. Avec la douce sensation d’être fidèle à ce qu’on est et non à ce qu’on aurait pu être. C’est ici c’est maintenant à nous maintenant l’autrement dans la grâce d’un sourire en partage.

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 16:37
IL Y A AUSSI LA VIE

 

 

 

Il y a aussi la vie

 

 

Il n’y a pas que la mort

il y a bien sûr aussi la vie

qui nous donne encore tort

même quand on la supplie

ça reste la vie

c’est toujours sur un bord

que la foudre nous frappe

qui nous installe à genoux

pour que toujours on prie

c’est juste la vie

on s’échappe par erreur

quand il faudrait affronter

les dépits et terreurs

qui nous laisse au-dehors

c’est aussi la vie

loin de tout et de nous

c’est la loi du plus fort

qui nous oblige quand on plie

sans arracher les racines

et c’est encore la vie

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 avril 2024 5 12 /04 /avril /2024 11:17
BESSURES INTIMES

 

 

 

Blessures intimes.

 

 

 

Titre d'une difficulté de vivre. Au rendez-vous des turbulences. Dans le boudoir des blessures intimes. Point d'orgue des calvaires ordinaires. Qu'il s'agisse d'enfant, d'adolescent, d'adulte, victime ou bourreau, ou senior en perte de vitesse sur le chemin de la mort. Les uns et les autres en mal de maîtrise trébuchent sur l'obstacle. À travers tricheries, contradictions, bouderies du destin ou caprices de la fortune, tous souffrent d'angoisse devant la fatalité de l'évidence. Paria en fuite devant l'échec. Impossibilité d'une image inaccessible. Une place au soleil sur la couche d'un hypothétique idéal. Imaginaire en quête d'un scénario muet jamais tourné, d'un rêve neuf jamais réalisé. La nuit apporte ses doutes et ses fantasmagories. L’obscurité invite à la lumière sur un chemin aveugle, avec les flancs brisés des fatigues anciennes. L'œil a subi l'éblouissement de la folie de l'époque. Il a perdu la faculté de l'âme sortie des écrans de contrôle. Amour et haine font ménage dans la stabilité d'une horreur conviviale. Pire que cruels soient-ils les sentiments plus ou moins contradictoires véhiculent leur culpabilité. Le temps abusé dépasse les bornes de manière éhontée. Le gai savoir n'a plus la puissance requise pour en sortir. On reste tenté de traverser le miroir pour atteindre un au-delà. Vers un autre état, à travers les fourches caudines de l'enfer mystificateur. Hallali de pleurs vengeurs. Les idées folles pêchent de leur propre gloriole.  Blotties et larguées dans le mythe de ce qu'elles croyaient être. Compérages et simagrées ordinaires d'une époque délirante sans limites. Vagues inconsistantes de mouvements marginaux en illusion d'ailleurs hallucinés. Retour infantile à l'origine, au mystère de l'existence. Aux règles du jeu de l'interdit, de l'adolescence, du sexe en quête de substance. Ligne d'espoir en croyance d'une vie à découvrir, seul et sans certitude aucune. Alors faut-il se résoudre à accepter la béance de l'angoisse. Les frissons du vide. Les anicroches et obstacles du parcours. Symboles et complexes inaccessibles à la conscience. Dans l'acceptation des sorties de route et fins de partie. Il y a tout à gagner à ne rien chercher d'autre qu'à jouer encore et encore. Jouer sincèrement sans tricher. En se moquant du reste.  Comme vivre au chevet de la mort du haut de la vie.

 

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

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11 avril 2024 4 11 /04 /avril /2024 09:54
QUAND ON PASSE A CÔTÉ

 

 

 

 

Quand on passe à côté

 

 

 

C’est toujours la recherche

de quelque chose d’une autre d’un autre

alors on se falsifie perché sur l’arbre de l’ignorance

que le monde regarde comme un fou qui ne sait pas où il va

quand il ne sait plus quoi dire il emprunte un mot d’une phrase

quelque pensée qui prête à confusion dans l’intimité des systèmes

le génome donne frisson à méditer quand il est surpris d’une alerte impromptue.

Il n’est pas aussi simple d’oublier qui on est en faisant mine d’être quelqu’un

d’autre trichant sa nature profonde le porte-à-faux résonne de sentiments de

honte propres à se tromper soi-même au risque de ne plus être personne en

particulier qu’un pauvre guignol on triche sa nature et on passe à côté d’une

autre qui ne sera jamais nôtre

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

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