Ça expire puis respire enfin
Quand le désir s’emballe
Se fait la malle bien sûr ça fait mal très mal
Et c’est la chronique d’une renaissance annoncée
J’ai enjambé le Styx oublié le début en évitant la fin
Et vit dans l’instant d’une future permanente naissance
Qui ne dure qu’un instant reconductible en subite reconduction
Et d’une saison à l’autre ça nait ça vit ça meurt et ça recommence
La même musique enrichie d’une permanente nouvelle danse
La date ne s’affiche plus on respire sans compter
C’est le temps des sourires des confidences
Avec l’ennui sans feu pour se consoler
Ça caille d’un frisson aussi éphémère qu’éternel
Eternel retour de l’amour toujours sans trompettes
Ni les tempêtes de la renommée qui ne s’animent qu’en dépit de soi
Guy Aguenier