En mal de réalité
Que de cécité il faut
Pour éviter l’évidence qui crève l’œil
Quand les lacets usés ont déserté les souliers
Et que les pieds trépignent au creux de l’abandon
Le pseudonyme de l’aliénation s’appelle toujours plus
Dans une brasse nocturne on s’ébroue en essor illimité
Dans la perspective du non-retour on chuchote à la nuit
Tout noyé au fond de soi sans plus personne à appeler
On ne peut que rester perché au sommet des ruines
Et quel beau jour quand on oublie de se lever
Pour laisser le temps laver les avaries
Des danses qui ont toutes un jour
Leurs jointures en souffrance
Des fêtes de fins de partie
Que les nerfs éreintés
D’être sédentaires
Fuient la réalité
Avec le mal
D’exister
Et point
Final
A la
Clé
Guy Aguenier
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NICOLE BARONDEAU