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15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 06:57

 

 

Un hôtel au cœur du vide.

 

 

Au-delà des images. Des personnages indéfinis. Dans une abstraction discutable. Entre désastre et bienveillance. On imagine un hôtel planté n'importe où dans une immonde campagne. Dans un quartier de grandes villes. On va on vient on erre. D'une piste à un terrain de jeu. Un champ de courses. Un stade. Hippodrome avec de beaux étalons et des désirs plein les paddocks.

 

Un escalier à descendre ou à monter. Un terre-plein pour une manœuvre indélicate. Une automobile pour rejoindre la grande route. Celle qui est déserte. Où arrivent des bolides comme des ouragans. Comme la vie dans un sourire. Les promenades dans des villégiatures incertaines. Dans les couloirs ou des souterrains. Aussi des pistes de danse. Des voies d'accès à des compétitions. Des activités jaillies d'une imagination en crise. Sans point d'appui. Quand descentes et montées se confondent.

 

Un sujet qui parle ou se tait. Un objet qui en vaut un autre. Qui se confond dans le paysage. Avec en prime le mouvement. Mouvement perpétuel d'un objectif dérisoire. Un projet virtuel. Perdu dans les détails d'une obsession. Drôle de drame.

 

Avec une femme bien sûr. Séduisante bien entendu. D'allure vaporeuse dans le brouillard d'un désir burlesque. Des impressions colorées sur des fonds sans lendemain avec des rangs impossibles à tenir. Et l'incertitude qui court après une erreur cachée au fond d'un oubli. C'est l'hôtel au coeur du vide avec un gros mot à tous les étages. Zut!

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

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