Froid dans l’âme.
Pardon de m’avoir fait. Ce que je dois m’excuser d’être. Quand le serpent se mord la queue il lui est difficile d’onduler pour avancer. Où est cet espace médian qui vidange nos têtes de nos entêtements. Vide. Vide du trop-plein des pertes en faillite constante.
Nomades du mouvement nous mourons de nous être établis pour l’éternité dans nos têtes. Nous culpabilisons tous les jours du manquement au mouvement. Nous restons inadapté à notre raison d’être. Quelque chose on nous devrait nous souffler de dégager vite.
Retrouver le mouvement. C’est ailleurs que le trouvé du nouveau pas nous appelle. Quittez voyager. Allez là ou la nécessité fait loi. Répondre au désir en demande d’appel d’air. C’est le temps nécessaire de nouvelles mises à jour.
La sédentarité est le piège du vivant planté dans le béton. Qui s’étonne de sa décrépitude. Il faut retourner la terre là où le grain germe. Le tourisme est une simagrée de l’itinérance. Le déplacement se vit dans le sens du mouvement.
Il est toujours temps de remettre en question sa place. Oser se réévaluer dans la mouvance de la crise de l’enracinement. l’ivraie est en nous qui attend sa conversion. Un bon grain et celui planté au bon endroit. Au bon moment. Loin du froid. Avec la foi dans l’âme.
Guy Aguenier
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