Infini des courtes pailles
Il faut que le mot trouve sa place
Que la mort s’agite dans le concert des vies
Qu'elle joue l’absence d’une présence rendue impossible
Par son essence elle est moteur frein mystère
Amortisseur des hâtes de nos manques
Détresse profonde invariante
Croisement où la voie royale est soigneusement évitée
Au profit des raccourcis excrémentiels
Egarement des joies dormantes
En spasmes bon enfant
De petits bonheurs
Bonne humeur sans triste pâleur
Dans la courte durée des meilleurs sentiments
Quand tout ne revient à rien que ça tourne et recommence
Les découvertes sont de préférence liées à l’aube des aurores
Horreur infernale après des nuits rêvées à cauchemarder
Sur l’infini des courtes pailles à jamais inachevées
De peaux qui oublient de se flétrir inutilement
Et résistent aux assises du temps
Invite au tempérament
En s’y trempant
Guy Aguenier
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