Habille la solitude
Sans question de se rejoindre
Du fond du cœur émerge l’honneur létal
Quand la pulsation s’est tue
Le fantôme de l’âge regagne sa civière
Avec un suaire d’abîme sur les restes du corps
Mémoire d’ange au firmament du pulsatile
Sur le quai du débordement
La vie en crue décroche son étoile
Au loin l’horizon du temps ne se compte plus
Il faut imaginer ne plus se voir
Quand la mort sépare l’infini prend le deuil
La déraison emporte le meilleur
Au gré de l’abandon l’honnêteté n’a plus saison
A l’abri des espérances désertées
Train de va-et-vient entre larmes et trépas
Sans plus matière à espérer
La mort habille la solitude d’un voile d’absurdité
Meuble l’angoisse de débris insensés
On cherche à mort une place
Pour vivre en y croyant jusqu’à en crever
Extraction au-delà des murmures
Guy Aguenier
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