Quand les planètes s’alignent
Le bonjour n’est jamais assuré
Aucune sincérité s’annonce véritable
Il peut toujours exister une rancœur cachée
Coincée dissimulée dans la souffrance d’une grimace
Sans ne jamais faire procès au listing de mes ennemis amis
Le doute dans l’esprit existe bel et bien là pour rafraîchir la fable
Qu’on se raconte le soir au pied du lit pour moraliser les rêves
La poésie en veut bien autrement pour retrouver son compte
Le vent d’une cruauté souffle sur les images toutes faites
La bienveillance affichée n’est jamais qu’une façade
Les griffures sous-jacentes suintent distraitement
Le cœur perdu déçu en veut à tout ce qui vit
Instant lucide et la sagesse oublie d’être
La bassine du désœuvrement déborde
C’est la foire des déroutes du sens
Quand les planètes s’alignent
Dans un non désir patent
De détresse éclairante
Et le saut hors du lit
Un bonjour perdu
Un au revoir
Tout déçu
Guy Aguenier