Allées du sexe porte du manque
Ça démarre à l’orée du premier jour
Quand la chose n’est pas encore bien claire
Que le premier deuil est d’ores et déjà commis
D’avoir franchi seul le seuil de la première demeure
Sans éclat à mi-cris dans la pénombre de l’ultime sueur
N’est-ce déjà l’heure du premier bilan encore jamais écrit
Tout ceci se déride quand se dévoile l’imprévu du manque
Les impressions sont trompeuses qu’il vaut mieux ignorer
Pour bien sentir ce passage raté qui a été vécu en rupture
D’ouverture du premier tourment entre sourires et pleurs
Pourquoi n’est-elle là alors qu’on en a toujours besoin
Qu’elle abandonne sans autre raison qu’elle-même
A l’horizon le sexe ouvre l’absurde malentendu
Du constat que plus çà manque plus çà désire
Toute rencontre n’est pas extase prévue
Ça se casse quand le corps est repu
Les leçons doivent être oubliées
Offrir à l’âme l’expérience
Et voir ce qui se trame
Dans les allées du sexe
Les portes du manque
Ouvertes à la fiction
Guy Aguenier