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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 14:44

 

 

 

Parodie du paon.

 

 

 

Des espaces à n'en plus finir. Atelier de fanfaronnades affublées de voiles immenses. Parures illusoires d'effets effacés. Rhizome souterrain d'interminables étroitesses. Course à la poudre aux yeux. Farce en débandade. 

 

L'idée se résume à du spectacle. Toujours produire plus. Visuel au stade larvaire sur scène géante. Performance grandiose en médiocrité de masse. L'air libre se solde en chemin perdu. La vulgarité périphérise une population déprimée.

 

Réalité porteuse d'un masque de tragédie. Traînée avec peine sur des chariots trompeurs. Scénarios puisés dans des méandres misérables. Action brouillée dans le foyer d'une multitude tapageuse. Pagaille collective sans discernement.

 

Pantalonnade en abus de celui qui s'y prête. Grimaces et affublements  grotesques. Contrefaçon de scènes d'un théâtre antique dévoyé. C'est le temps de ne plus penser avant d'avoir tout perdu.

 

Entre bercail et fabrique d'illusion. Exhibition à grands frais d'artifices. Énergie soumise à l'épreuve des dispersions. Le poussin du nid se mue en dindon d'une comédie grotesque. Ruineuse sous tout rapport. Nuit tragique en réveil douloureux. Parodie du paon.

 

 

 

guy aguenier

 

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 15:39

 

 

 

 

Destination inconnue.

 

 

Faisceau d'illusions par commodité de raison obscure . On trafique les façades du temps obligé de grimages. Travestissement des choses du cœur et de l'esprit. Au bénéfice d'actions occultes fallacieuses.

 

Brouillage des apparences en tricherie du vrai. Caprice d'un tiers immaculé du fond de soi. Attitude provisoire pour le temps des travaux. Toujours sans l'autre. Absent des réjouissances.

 

Décrets impénitents d'une ridicule outrecuidance. Puissance en réclusion de gravité. Jeunesse et richesse infortunées d'un destin confisqué. Privation d'incertitude agrémentée d'assurance alarmante.

 

Course nue de condescendance en machines infernales. Amour dévalé à toute pompe jusqu'au terminus. Avec le fantôme accroché à ses basques. Existence  sacralisée en bas de gamme.

 

Virginité vaniteuse et pudique dévoilée sous le drap. Impudence à l'abri du plaisir. Come-back du pied en destination inconnue. Cruauté sexuelle sanguinaire et ingénue. 

 

On s'envole avec le rêve d'une vie. On chope la première envie avec légèreté. Avant de retrouver le rail chargé de nécessité. En marge des règles de la vertu. Chemin épineux du délit de transcendance. Sur la voie désertée de l'excellence.

 

 

 

 

guy aguenier

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 16:38

 

 

 

 

Secret de pierre.

 

 

 

Une pierre manque à la terre. Sphère parfaite du centre de l'univers. Joyau des ténèbres. Relique tombée du ciel. Arrachée du cou des anges. Pour les chasses au trésor profanes de l'enfer.

 

Une mémoire traîne en secret . Coincée dans la tête. Dans une anfractuosité de sens. Autour d'une empreinte primitive. Et refus absolu de l'image de l'autre. Calvaire de l'effroi éternel.

 

Illusion d'origine conservée jalousement. Désespoir  en mal de présence au monde. Tristesse obligée de naissance. Sous regards hostiles éperdus d'amour. Coucou passé dans les interstices du futur. Présent chagrin.

 

Quelques poils perdus sur une tonsure de misère. Meurtrissures des mains dans les poches du mystère. C'est le festin des voisins. On se cherche en tentant de s'effleurer. Petits appétits privés dans un dégoût de promiscuité.

 

Regards assassins. Déplacements accroupis pour éviter les tirs. Au final on croit s'en sortir. Sur le quai du désir on affronte les fruits du désastre. Enfance en panique dans l'infaillibilité des familles. Un homme joue de la peur devant une machine à vapeur.

 

 

 

guy aguenier

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:23

 

 

 

Paire manquante.

 

 

On fuit une maison pour ne plus y revenir. Déménager c'est compliqué. Stress fatigue déprime. Mais aussi plaisir et surprise du changement. Temps des camions qui circulent. Chargent  déchargent. Se remplissent et se vident.

 

Transferts tous azimuts. Angoisse des clés. Du vol. Des contretemps. Des routes désertiques. Des maisons abandonnées. Une partie s'achève. Une  désolation  règne. C'est la fin d'une chose et incertitude d'une autre.

 

Temps des restitutions. De biens. de mots. De souvenirs. Regrets et crainte de l'avenir. Tout à la limite de l'impossible. Le plein se vide. De tout. D'affects et plus encore. Place nette autour d'un néant.

 

Le sujet retourne  solitaire. Pilotage manuel. Risqué et jouissif. La vie en jeu. Avec les autres en parallèle. Un étranger se laisse voir comme pour rire. Freinage à un carrefour pour vérifier l'aiguillage.

 

Trajectoire déviée. Arrêt pour changer de nature. On quitte le château pour une modeste demeure. Le vieux reste en place pour le dernier conseil. L'ultime consigne. Au revoir timide. Délicat et honteux. Comme se défaire d'une histoire. Jusqu'au dénuement.

 

On quitte les souliers pour ne pas déranger. Et la paire s'évanouit dans la multitude. Pour l'espace infini. On questionne on cherche à comprendre. L'infortuné chassé nu-pieds. Sans pointure à son pied. À cloche-pied. Un repère perdu et une paire manquante.

 

 

 

 

guy aguenier

 

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 10:22

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Code secret du redressement.

 

 

 

Capture du comportement du berceau au cimetière. Menace. Déterminisme puéril et pervers. Peur au bénéfice de l'immobilisme. Péage multiple. Contrôle à toutes les sauces. Par toutes les voies. Sous toutes les coutures. Héros déchu pris dans le piège des évolutions restrictives

 

Ticket d'angoisse virtuelle à poinçonner avant de respirer. Trou déjà périmé. Validité à la date du vide. Coup frappé à la face du vérifié. Cartes à glisser dans toutes les fentes. Menace de correction en maison de quatre saisons.

 

Tort dressé des courbes de la terre. Vertèbres pesantes des corps fatigués. Épuisés de s'ajuster. Juste une liberté d'exister pour faire bonne figure. Menace d'injonction arbitraire. Libre dépression alternée. Fantôme lointain d'une santé oubliée.

 

Parcours du combattant des codes du besoin. Viol de tout instant d'intégrité galvaudée. Confisquée sous la férule d'une virtualité. Aussi incongrue qu'illusoire. On est guetté. Assisté de toutes parts. Attention danger. Risque de tassement dérisoire.

 

Course infernale du squelette menacé d'infraction. Fidélité à l'abondance des humeurs fatales à la quiétude ordinaire. Le spécialiste est là qui veille sur ses ordonnances délivrées à la hâte. Maladresse empreinte de lourdeur. Absence de grâce. La poésie a perdu ses articulations. La vie ne rime plus avec le désir en prose.

 

La beauté requiert trop d'effort dans l'agitation de l'attente. Les rapports se compliquent en labyrinthe d'obstacles. On franchit un ailleurs pour aller nulle part. Recherche d'un drame autre que celui qu'on voit venir.

 

Dommage dans les menus détails. Les images se cliniquent. En observation plus ou moins forcée. Mises au garrot des réévaluations. La drague du corps trouve un rival dans le repli sur soi.

 

Des brèches s'ouvrent pour figurer la confiance. Le doute bute sur l'amour baladé en goguette. Au gré du hasard la permanence oublie de graver sa marque. On a perdu le code secret du redressement.

 

 

guy aguenier

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 16:46

 

 

 

Prototype irréalisable.

 

 

 

Problème de gémellité appliquée. Un à dupliquer. Schémas et codes de la complexité à transcrire. Un idéal à réaliser. Une machine à remonter l'espace jusqu'à l'éternité.

 

Programme à déchiffrer. Formules de fonctionnalités paradoxales à intégrer. En évitant l'écueil de la contrefaçon. Sous le regard tumultueux des intéressés. Les sujets de l'expérimentation.

 

Exercice au-delà du supportable. Travail circulaire. Pénible à n'en plus finir. Le prototype irréalisable traîne sur la paillasse du labo. L'idéalisation s'effrite en mal de perfection.

 

Action à produire en deux exemplaires. Sauver l'humain de ses fissures.. De la vieillesse. De l'extinction. Détresse d'une humanité défaillante. Genre à démonter. A replacer dans le temps. Mise à l'épreuve d'usure

 

Le dégât est considérable. Plan de reconstruction dans la confusion. Production de l'identique indésirable. L'Eden n'est pas d'hier et encore moins de demain. Juste une illusion de promesse à ne pas tenir.

 

 

 

guy aguenier

 

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 09:45

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Hantise du sexe.

 

Le vice n'est jamais loin. Celui qu'on dénonce chez l'autre. Comme la paille et la poutre d'un œil à l'autre. Et la terre reste étrangère à nos obsessions. Elle attend la chute pour récupérer une place.

 

La beauté se dessine dans le lointain d'un feu éteint. Ou qui croit l'être. Le cœur se tâte. Le pouls palpe la chair pour éprouver l'origine du mal. Pas la moindre solution à l'horizon.

 

On évoque Satan et son fils. On tripote l'encan pour tenter le contact. Rien n'y fait. C'est la panne éternelle. Gisent au fond du lit des corps en refroidissement. Dans une fusion d'illusions.

 

On est victime et meurtrier. Assassin par lâcheté. Faiblesse trouillarde des rhumes de fesses. On vit sur les tickets du passé. On passe son tour. Pour aller d'une panique à une autre. Pour tester le système des enchevêtrements.

 

Sans réponse. Le jeu coince. Peut-être à jamais. Le temps passe et achève de creuser la frustration. Aveugle sourd et muet en attente d'exécution. Les désastres sonnent creux. Désertés. Abandonnés à l'absence. Remisés dans la chapelle de l'oubli.

 

Étranger on s'offre au sacrifice de l'ennui. Triste pâleur au fond de sa caverne. Sans rien comprendre de soi. Ni du monde. L'embrayage coince sur neutre. Impossible de passer à la vitesse supérieure. Patience du désastre en perte de l'essentiel.

 

On tâtonne de la mort par-ci par-là. De l'un à l'autre. Entre deux. On trifouille l'espoir d'une autre rive. Cauchemar d'un sacrifice convivial. Le loto du hasard encadre les mines défaites. Faces moribondes aux allures mortuaires.

 

On publie les bans pour le compte du désespéré. La hantise du sexe n'abandonne jamais la partie. Elle régit tous les rapports. Dans les plus intimes détails. Hors de toute volonté. Elle s'invite à tout jamais même lorsqu'on est de sortie.

 

 

 

 

guy aguenier

 

 

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 10:26

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Fond de tristesse en délicatesse.

 

 

Bourrasque d'humeur joyeuse dans les coulisses d'une déception. Une perfection s'en donne à perte de cœur. Dans le jeu timide du regard. Sur le damier des catalepsies.

 

La critique est gardée à l'abri du souffle. Absente à la puissance de l'enjeu. Public mitigé. Metteur en scène enragé. Peu d'enthousiasme manifesté. Applaudissements privés. Plateau médusé.

 

Compression d'émotions en effusion forcée. Dans une impression de fadeur incommodante. Obscur perdu dans l'intime de la médiocrité. Acteur de l'absence de sens.

 

Intervention connexe d'un atelier. On change de pièces d'un théâtre à l'autre. Bascule héroïque du sublime à l'atroce. Rêve maître. Rêveur esclave. Solitude du créateur dans la nuit des songes.

 

Pensée sans rythme. Images sur fonds d'angoisse. Dans l'ailleurs de l'inexistant.  Refuge du quotidien sans la splendeur des sunlights. Sentiment d'égarement dans l'effroi du réveil.

 

C'est le théâtre hors scène. Tentative de création avortée dans la tiédeur des élans. Mélancolie dans la gestion du temps. Perdu dans la nécessité.

 

Petites cases ombrées à la lisière du désespoir. Monde impossible à rassasier. L'ennui rôde et réclame ses vanités. Les jours ne s'assemblent ni se ressemblent. Tant s'en faut. Sur fond de tristesse en délicatesse.

 

 

 

guy aguenier

 

 

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 09:53

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Petits riens complexes.

 

 

 

Police et petit déjeuner. Étrange cocktail de démarrage. Une journée en attente de personnages. D'une énigme. D'une piste intime. Relation à tisser en marge des conventions.

 

Lointain d'une jeune femme désirable. Mais la petite amie d'un autre. Que j'aurais du être. Caprice naïf interdit de proximité amoureuse. Enfin une difficulté à l'horizon. Un être de chair à atteindre.

 

Intouchable à étreindre. Entre timidité et précaution. Désaccord à la mesure de la partition. Dévotion bichonnée qui se laisse décevoir. Rêve d'un désir d'être à réaliser. Gourmandise de beauté. De sexe et de virtualité abusive.

 

Prière de cul pour amateur du verbe. Gourmandise d'un salut impossible. Fantasme de complaisance. Lieu d'un désir anonyme. Sans garantie de deuxième chance. Parole en signature d'appel au grand bruit. À une belle vie par contumace.

 

Farce de l'imagination. Plaisanterie badine. Glissement maladroit de pensée sans logique. Histoire sombre en lumière rasante. Tarabiscoté de complexité navigante.  Une révolte gronde. Une agression sommeille dans un verbe étouffé. Sans l'aude d'une explication.

 

Stratagème d'une ombre sans espoir. Agitation du désintérêt. Vœu  épuisé d'absence de sommeil. Horizon agacé d'un nouveau jour plombé. Épais mystère d'un ciel privé de lumière. Terre sans fertilité.

 

Une image se balade dans l'air. À travers voile et lumière sans transparence. Espace illimité d'inhibition. Allégorie de petits riens complexes. Interface des niveaux de lecture. Coexistence d'intentions cachées.

 

Gribouillage infantile des surfaces. Aucun indice. Aucune preuve. Ça bouge du sous-sol au grenier. Dans tous les sens d'un  profond silence. À la place du cœur on ramasse les pétales d'une marguerite en deuil. À qui pincera qui... pour voir qui rira le dernier.

 

 

guy aguenier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 10:21

 

 

 

Retours

 

 

En deux temps deux mouvements. Cérémonie décalée. Plaisirs offerts en déception reçue. Dés de la fête absents du rendez-vous. Inquiétude des ancêtres. Énigme des tortures de famille. Profusion de petits soins sans retour. Satisfaction de sortie. Rapports désaxés.

 

Tâches lointaines du fond des temps. Corps rebelle. Vêtement inconvenant. Fientes séchées des cervelles orphelines. Fibres infiltrées à l'épreuve du nettoyage. Netteté des surfaces compromise. Opérations à risque des émotions amoureuses récurrentes. Douces surprises sans avenir. Juste des piqûres de rappel. Inutile d'y revenir. Du dépassé mort et enterré.

 

Émotions de jeunes loups en marivaudage émotionnel. Une affaire de groupe. Marginalité entérinée dans le temps. Indésirable différence d'âge. Petit déjeuner rance renvoyé à l'indésirable. Souffrance à l'écart du vieux. Triste affaire des actifs en actions.

 

Feu follet sur la scène du regret. Fantôme traversé des murailles du passé. Refoulement en fi des mises en scène. Exhalaisons sans solution. Absence du même sans résultat. Aporie des questions insistantes sans réponse.

 

Comportements ambigus des affects en confusion. Antinomies désastreuses. Désir infiltré de perversité. Dissuasion du possible en insatisfaction. Objet désiré travesti dans sa destination. Identité dévoyée de la pensée. Adaptation à peu de frais d'un désir destiné à un autre.

 

Combinaison complexe du fiasco presque assuré. Bec dans l'eau des rencontres amères. Des retours à la case départ. Ruses de l'inconscient pour échapper à l'interdit. Satisfaction cruelle et désastreuse. Mémoire dévastée de douleur exquise. Passé échappé de peu à l'anéantissement. Sous le rictus grotesque d'un gâchis moqueur.

 

 

 

guy aguenier

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