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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 15:21

 

 

 

 

Étoile perdue sur l'horizon.

 

 

 

À toujours vouloir attraper un possible on risque d'écorcher l'étincelle de l'âme. L'énergie de l'image fuit dans la mémoire flouée d’indélicatesse.

 

L'ordre se brise de choses trop chargées de désir. On arrache à la logique le quota d'espoir persistant. Objet perdu de la défaite. Secret tenu en échec depuis la nuit des temps. Sommeil compris.

 

L'absence se cache ou disparait dans un caprice. Dans la fixité du regard éteint du crépuscule. Fasciné l'esprit du dormeur tricote dans l'ombre son mystère.

 

Il faut trouver un titre à la révélation trompeuse. Traduction du péché d'appréhension. Impossible d'extirper le simple de la complexité peureuse.

 

La vérité annoncée se garde d'être révélée. L'oubli immanent à la nuit accomplit son œuvre. L'ordre établi de l'effort involontaire résiste doublement.

 

L'énoncé tapageur se dissout dans l’agacement de la douleur. L'existant reste consigné dans l'interdit à franchir. On tente un doigt sur la conscience. Et la cécité est là pour nous rappeler à l'ordre.

 

Contorsions abusives de l'envers du vrai dans la frayeur de l'aube. Et le risque jouissif d'une rosée.

Où est maintenant le nom qui fait si mal.

 

 

 

Guy Aguenier

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 06:27

 

 

 

 

Délire des entre deux.

 

 

 

Une forêt. Audition chez les junkies. Un mec

hurle. Court après sa raison de vivre. Ne la rattrape pas. Rendez-vous raté avec la chance. À saisir.

 

Langueur d’un instant. Jugement rendu en quantité variable. Une Belle aux épaules nues. Une vieillesse tombée des nues. Des affleurements assassins. Objet sexuel en liberté dans la mixture des genres.

 

Les mains dans les touffes d'une nuit chaude. Confusion érotique dans la fissure des places. Chaleur épidermique. Gonade en implosion. Silence. Enchevêtrement des corps. Deux femmes plus un au bord de l'abîme. Fresque familière.

 

Désirs ouverts sur la folie. Intermède silencieux entre spasmes et pâmoisons. Horizon circulaire. Asphyxie du champ des volontés. Fermeture à l'étrangeté. Beauté plongée d'obscurité.

 

Aparté de brûlures narcissiques. Marginalité triste inconsciente du risque. Défaillance en sanglots au pied du mur de l'éclatement. Noyade en réunion. Délire des entre deux. Shoots d'idéal. Surdose mortelle en guise de sacrifice. Morale complice.

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 18:03

 

 

Messages biaisés.

 

 

 

Des informations douloureuses. Traitées sur un mode burlesque. D’humour acide. Vaine tentative de déminage du danger. Il y a le fond qui transpire d’humeurs en délicatesse.

 

Un bracelet de force baigné d'humilité. De râles incandescents gravés dans le marbre. Etincelles de court-circuit dans les nerfs fatigués.

 

Il y a du remue-méninge dans le désir. La matière brûle. Se consume de solitude. La confusion électrique a une origine. Les messages sont biaisés par les vilaines rayures des surfaces.

 

Les transmissions sont nues. L'incendie couve dans le ras-le-bol du temps. La flamme du repos met le feu à l’esprit. Le sujet se défend. Rattrape la sauce tragique. Trafique l'histoire pour son propre compte. Tente de redonner de l'espoir. De redorer son blason.

La tristesse d’hiver emporte le sourire loin des lèvres.

 

Les saisons coulent. Les recettes semblent enfin à portée de main. Le panier des sacrifices laisse mûrir ses fruits. Soupe de légumes crus. Redonner du lustre à la défaillance. Les recettes fanées se perdent dans la blanche naïveté. Sous les dents du froid.

 

Le loup se régale des petits chaperons. Rougis de confusion. L'innocence donne au souper les flaveurs du délice. Quand le mal est là. Le malheur ravage tout sur son passage. L’essentiel passe à la trappe. Éternel retour du revenu reparti. Jeunes et vieux évacués avec l'eau du bassin à l'heure du bain.

 

On fabrique des scènes. Des petits théâtres. On s'arrange de belles promesses. Pour rire avec une belle histoire. Des vies avec des dentelles.

 

Les leurres ne sont pas mémorisables. Ni négociables. Et la mise en jeu tombe dans l'ignorance. Acquise de longue date. À la sueur de chaque front.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

²

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:04

 

 

Refroidisseur de chochotte.

 

 

Invention vite mise au passif de son créateur. Petite cabine modèle plage ou douche. Avec ou sans ventilateur intégré. En accessoire une petite culotte isotherme adaptée.

 

Matériel spécieux étudié pour sa légèreté. Résistance étanchéité et malléabilité. Trois vertus cardinales du redresseur de vertu. Innovation honteuse imaginée en dépit du bon sens.

 

On recherche cobaye pour évaluer le prototype. Une vérité prisonnière de la femme erre dans la cité. Existe-t-il au fond sur terre une chochotte à refroidir. Dans quelle tête est née cette idée farfelue. Le sujet est tabou et doit être tu. Gardé secret.

 

Le modèle à usage unique doit être revu en version réversible. Avec une face été l’autre hiver. Une pour réchauffer l'autre pour rafraîchir. C'est déjà mieux. L'artiste aspire à inverser le cours des choses. À renverser les désastres saisonniers. Autour de lui la méfiance s'installe.

 

Sait-on jamais pourquoi les choses sont. Et pourquoi il faut les changer. L'insupportable est vite franchi. On brise un bout de silence pour finalement perdre l'amour qui reste. On cherche l'impossible en réparation de l'improbable.

 

On se résigne à faire n'importe quoi. À inventer pour attirer l'attention. Mais la belle aimée passe sans regarder. Nenni rien n'y fait. Le farceur reste le dindon de la farce. Le banni répudié. Le coq viré du poulailler. L'étalon mis au pré.  Et le rebelle exclu pour trahison.

 

Idée sulfureuse maîtresse du champ du rêve. Pensée automatique de protection innée. Trace d'un cœur perdu. Exilé dans les sillons d'un champ sans labour. Alors le déchu cherche à séduire par ses élucubrations.

 

Dans la lourdeur des choses la vie s'enfonce. Les images se construisent sur des friches fracassées. L'artisan du sens cherche la trace des sexes endeuillés de goguettes. On fait semblant d'être refroidi avant l’heure pour éviter d'être réveillé.

 

 

Guy Aguenier

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:59

 

 

 

D'un fond de culotte à l'autre.

 

 

 

Fonds de culotte en support de sens. Rime honteuse en fuite d'amour. Chair embrasée de désaccord parfait. Surprise du désir au repos. Réveil en sursaut érectile. On cire ses pompes pour partir en débandade.

 

Tout se brouille dans l'explosion. Le mélange détonne. L'imperfection quitte le mirage. Plongée dans le premier hasard. De la première rencontre venue.

 

Désastre en érection. Turgescence de désir en pétales éclatés. Triste état des fleurs dans la fureur des rosées. Jour de non fête. Rêve pour de faux. Ombre inscrite au tableau des tromperies.

 

Enfer appris par cœur. Bâtardise des cerveaux déshydratés. Ecœurement du surfait. Ignorance au goutte-à-goutte des convenances. Monde d'idiotie fossile.

 

Terroir ternit de glaciations studieuses. Petites fesses roulées d'un lit à l'autre. Friction des peaux en fuite mélancolique. Une éclipse s'enfuit. Le calendrier s'étale. Les ruptures sèchent leurs larmes.

 

Le ciel s'ouvre. Le sexe se ferme. L'ouragan abat les avachis d'habitude. Cadeau du ciel pour faire bonne figure. Cœur simple empli d'horreur. Le cri sonne une décharge meurtrie. Il est temps de déménager ses chagrins en urgence. Pour échapper à la folie.

 

Rendez-vous hystériques des ratés de la mémoire. La défaite se proclame. La saison décline. Le cantique des cantiques oublie la rage des corps. L'âme humecte son amertume. Carnage mental. Érotisation sans fin.

 

La vie débande. L'aube disparait. Le désert remplit les prairies de comptes obsolètes. Rien ne remplace rien. Le monde s'assèche d'excuses.

 

Le soleil débauche un réveil brutal. Attente du zénith pour se lever. Et revisiter les dégâts du sommeil. Quand rien ne s'est passé comme espéré. On croit le charme revenu. On déroule à la princesse le tapis endormi. Le prince a disparu dans un faux pli de nuit.

 

Les mots s'usent. Les phrases s'épuisent. Les ratiocinations travaillent à leur compte. Le souffle s'échappe de fatigue. Les alvéoles se referment.

 

Les pantalons s'usent sur leur siège. Les rythmes s'abîment de répétitions. Le geste perd sa vigueur. La vie s'étiole à ne pas se renouveler. Le sexe comprend ce que mourir veut dire. Quand il réalise ce que vivre signifie.

 

 

Guy Aguenier

 

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 09:01

 

 

 

Ombres exténuantes

 

 

 

L'obsession investit la nuit. Taraude l'esprit. Secoue le sommeil. Rend le rêveur inopérant. Le même imbroglio se reproduit tout au long de la vie.

 

Avec des interrogations futiles et  surcharges de zèle. Des coquetteries en cascades boiteuses. Subrepticement les facultés se dérobent.  Créant des besoins sans mesure. Une erreur occupe la place réservée. Alors on tergiverse. On stérilise pour sortir de l'ornière.

 

L'abandon s'adresse au destin. Pour rêver une demeure princière. Éden sur jardin royal. On manque le bon numéro de justesse. Ouf! On garde un peu de confusion pour s'éviter.

 

On fait semblant de marquer des points. D'affirmer sa position. On croit à la bonne fortune. Aux héritages mirobolants. À un royaume clandestin dans les sous-sols de son histoire. Comme un mystère à chérir.

 

Les ruines tentent quelques racines intactes. Les mains prises dans le piège de l'invérifiable. On s'agite dans les nœuds du chagrin. Et apprend à sursoir. A laisser les oripeaux recouvrir les surfaces à réhabiliter.

 

La multitude occupe les plates-bandes cultivées. Terre trop lourde à retourner. On reste prisonnier d’un film sans fin jamais développé. Le geste manque et manquera. Le miracle s'échappe du rêve d'un illusionniste mandaté du ciel.

 

Le rideau dissimule l’endormi des siècles à venir. Charme de l'impossible. De l'obstruction involontaire. La dépression traîne son indélicatesse. Fait place à la fausseté. Dans la débâcle l'existence oublie son innocence.

 

Terré dans l'indifférence plus rien ne ressemble à rien. C'est le règne du chacun pour personne. On va de l'un à l'autre sans conviction. Chevauchant les non-réponses harcelées de questions. Ombres exténuantes sur le chemin l'exil.

 

 

 

Guy Aguenier

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 16:48

 

 

après l'orage

 

 

 

 

avec les lanières du passé

je tisse la trame d'une pensée

saute bouton et moutonnière

 

en rêve de sucre et jeux truqués

elle plonge gras dans la rue blanche

je fais choux maigre de mes dix doigts

 

j’ai pris deux étages au passage

pour faire chanter les escaliers

un rêveur me réquisitionne

 

je défonce le fond des nuits

après tous les orages

il y a toujours une page à tourner

 

 

 

 

 

guy aguenier

 

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 16:18

Texte écrit et lu par Guy Aguenier

 

 

 

Bariolé d'indécence dans la nuit.

 

 

 

Quand les corps se refusent. Les affects s'emmêlent. Martyrisent la chair. S'appliquent à se barder de torture d'intentions. Alors on quitte son abri pour de lointains naufrages. Panaché de pratiques secrètes perçues sous l’angle de l’étrangeté.

 

Dans l'intime. Ça hurle hors de soi. Le secours hésite. Les lois ne couvrent pas les délits nocturnes. La vie est livrée au marchandage. Les négoces se détournent des voies naturelles. On voit traîner ici ou là des parcelles de désir. En attente. Les objets dépassent les limites normales de péremption.

 

Règne de la confusion des âges. Des sens. Étape cruciale de l'indécence. La pudeur oublie le respect des convenances. Livrées au désordre les fonctions habitent les ombres au pire de soi.

 

Tous les chemins sont bons qui illusionnent la jouissance. Au risque de folie. On se trafique jusqu'à l'extrême de l'indigence. Le respect de soi passe à la moulinette les actions illicites.

 

L'image du temps s'arrache à la franchise. Cherche ses reflets. Se grime de grimaces acerbes. On escalade l’escabeau des petitesses rougissantes. La honte a perdu la gêne protectrice de sa virginité. Le voile se déchire. Les issues s'enlisent dans le lit du chuchotement.

 

 

 

Guy Aguenier

 

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Published by Guy Aguenier - dans POÉSIE
27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 19:06

 

 

Gros plan sur un détail.

 

 

 

Jogging au grand hôtel. Avec quelques clients hétéroclites. Les faux sportifs vont courir. En tenue d’inventaire de fortune. Obsession sur les détails vestimentaires. L'habit fait le moine.

 

Débriefing énorme pour un parcours insignifiant. Anachronisme dans l'organigramme d'un training. Entre course à pied et collation. Entre cage de Faraday et cavalcade dans le parc.

 

On se bouscule dans l'escalier. Pour changer de niveau. Formation poussée d'apprentissage à la chute. Chahut sans échange. Télescopage d'éléments inertes dans l'indifférence générale. Le creux de l'ensemble résonne partout.

 

Ménagerie sans partage dans le refus de comprendre. Schizophrénie collective. Lutte acharnée sans compromis. Tiraillements dans tous les sens. Guerre de pacification.

 

Communauté de bordels internes. Réduction du vide à l'image de soi. Ridicule insensé de fissures maquillées. Petit cirque ridicule d'un univers sans concession.

 

 

 

Guy Aguenier

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 08:12

écrit et lu par Guy Aguenier

 

 

Épreuve à la con.

 

 

Une revue. Ou plutôt une épreuve à la con non corrigée. Qui traîne entre les mains d'un apprenti. L'auteur agacé récupère l'objet pour l'examiner. En vérifier l'authenticité. Et s'en inspirer pour achever son œuvre. Il laisse traîner la chose ici et là. Pour finalement l'oublier et créer l’incident.

 

Qu'est devenue la source d'inspiration. Comment expliquer cette disparition. À supposer qu'elle fut volée pour être plagiée. La chose  peut avoir changé de mains. Avec risque de perte du droit d'auteur. Au bénéfice d'un quelconque copiste.

 

Alors on s'active pour attraper le voleur. On mène une enquête. Par monts et par vaux. En vélo en auto ou avion et autre moyens. On franchit les montagnes. On explore l'univers. Pour découvrir l'origine du malheur.

 

Et rejoindre une destination chaude et heureuse. À la source de l'âme. Blanche idée qui fait rougir de désir le plus vrai des livres. À partager avec qui aura l'audace de l'ouvrir. Sans doute celui ou celle qui sera à l'arrivée du rêve.

 

 

 

Guy Aguenier

 

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