Le blog de Guy Aguenier

Silence du dedans

Toutes ces choses qu'on ne peux pas croire complètement sans pour autant y être indifférent. Mystère des intuitions. Douter de l'évidence. En évitant la somnolence .

Inspecter l'ignorance. Le silence du dedans bouscule les acquis. Dogmes et certitudes polluent l'esprit. Dans les débris des crédulités repérons l'incohérence.

Impossible d'aujourd'hui pour un champs nouveau demain à découvrir. Si l'au-delà n'existe pas rien ne le prouve . N'en faisons pas  un renoncement. Faisons comme si et agissons.

Créditer le pressenti. Utopie contre illusion. Interrogeons l'inspiration. Sans craindre de se perdre. Il existe entre deux vérités une troisième.  Pour éclairer la lanterne. 

guy aguenier

Profondeur en attente

Mets-moi sur la voie de ton chemin. Guide mes rêves vers ton lendemain. J'irai où ton souffle me pousse. Où tu éclaires de ta magie mon esprit fatigué.

Mystique et profane des profondeurs en attente. Ton secret rejoint les entrailles de la terre. Pour un rendez-vous pris sous sceau de volupté.

Tes doigts de douceur me font oublier la fadeur de ma peau . Inspire moi de faire chaque jour un pas incertain vers toi sans espérer te rejoindre

Sans toi chaque jour est de trop sur le calendrier. Nos messages restent consignés poste restante. Aucune action ne m'agrée qui t'éloigne de moi.

guy aguenier

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" HYSTHÉROÏCITÉ "

Néologisme ramassé dans un cauchemar. Entre caniveau et poubelle. Biberon et jupon de la nourrice.Quand il n'y a pas de limite à ne pas franchir.

D'une femme volage à la vertu trop visitée. Au fils obsessionnel de la toison étouffante. Combattant de toute guerre sauf de la sienne. Déserteur sans gloire.

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L'histoire n'a pas grand-chose à voir avec la réalité. Nous faisons des tartines pour redorer le blason des générations perdues en amnésie.

On attrape les guenilles qu'on pense être les siennes. Qui ne sont de personne. Juste des habits d'illusions pour masquer la nudité première. Trouée de mythe.

Il arrive un moment où le masque tombe tout seul. Par épuisement des mascarades empruntées pour faire bonne figure.

La solitude restante garde une dent pour croquer ce qui reste de désir. C'est le temps de l'entendement de l'être vibrant au firmament de l'autre.

guy aguenier

Lieu de chagrin

Cendre de lumière. Flamme dans le jardin de nos intimes réveils. Avec le bonheur si près des lèvres que tu ne t'ennuyais jamais.

Il n'y a rien ici-bas qui ne fut partagé de nous deux. Où que nous allions nous étions censés y être ensemble. C'était hier.

Larmes en embuscade derrière la moindre once de souvenir.  Tout est prétexte à l'épanchement. Et à La douleur.

L'esprit n'a pas la volonté d'endiguer le flot de tristesse. Alors on geint on pleure on hurle chagrin à qui ne peut l'entendre.

Pour garder au plus profond l'essentiel. Nous avons traversé la vie et la mort ensemble. Cœur dans le cœur. Les yeux dans les yeux. Heureux à deux encore.

C'est du creux des ombres que j'invoque nos soleils partagés à raviver en quelques fragments de mémoire. Loin du vilain tour que le destin nous a joué.

guy aguenier

Foutu désordre.

Le mal qui vient d'un ailleurs insaisissable oublie d'afficher son origine. La voix profonde des entrailles du passé susurre des bredouillages incompréhensibles à l'œil nu.
 

Il faudrait une perche à ferrer le temps pour en ramener quelques bribes à la surface. L'essentiel nous échappe et nous donne à penser notre insignifiance.

La chose ne vient pas de nous mais de l'enfer de la nuit. Des aïeux aux faits d'armes douteux nous faisant oublier qu'ils ont existé avant. Et pas seulement pour nous plaire.

Une butée fait trébucher le flot des mots avec un silence manquant qui ferait marche. Mais souvent la hâte anticipe le manque de courage de réaliser d'où ça vient.

Il serait peut-être urgent de perdre un temps à attendre que ça vienne sans la guillotine sur la nuque. Avec le risque de se mettre la tête dans le sac d'une triviale misère.

Il reste un sentiment d'étalement sur les plates-bandes d'une tranquillité entamée d'un foutu désordre. L'autre se dérobe pour faire l'inaperçu. La fin se déguise en gâteau d'anniversaire.

guy aguenier