Le blog de Guy Aguenier

L'élégance du chemin.

À parcourir de long en large. Sous toutes les latitudes et en toute splendeur. De part en part et de père en grande en défaveur.

Les petits oiseaux et les grandes lumières ont le cœur ouvert à tous les vents. Le cerveau ombragé se défend de laisser entrer un soleil.

La crainte d'un souci sans manière maintient l'œil ouvert. Imprudemment fixé sur la misère. Le possible se limite à une réalité soumise au préjudice d'inventaire.

L'impénitence se gave de bonne volonté dans une sagesse entravée. L'onde du désespoir vibre dans la belle vitrine des idéaux à l'affiche.

La pensée s'octroie à tort et à travers des zones de non-droit. Habitées de convictions erronées. L'affirmation non vérifiée fait acte de foi sur la toile déprimée.

À partir de rien une parole se dévoile sans souci d'éclaircir. Un épais rideau de brume offre à l'âme sa cécité . On a encore l'éternité pour réfléchir sur l'élégance du chemin.

guy aguenier

Cache-cache.

Donc nous cachons et oublions. Pour repartir ensuite à la découverte de ce que nous avons caché et tenté d'oublier.

Sans  savoir pourquoi nous dissimulons et croyons en séquestrant la question  espérer une réponse.

Elle revient en boucle  pour tenter la même chasse aux démons. Refoulés ou en embuscade à la porte du symptôme.

Avec la bavette verbale en bandoulière  nous faisons parler en le cachant ce que nous ne supportons pas de l'angoisse de vivre.

La lâcheté paraît protéger du pire en évitant de faire face. Pauvre répit de souffrance sur le sentier d'un renoncement sans gloire.

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Indétermination.

Mi-chemin entre grand drame et petite scène. Mais aussi entre grande scène et petit drame. Nuances infinies sur tous les tons

Quand un détail échappe au locuteur le propos perd de sa validation. L'assurance narrative prend le risque des ailes mensongères.

La certitude acquise imprudemment nécessite de revoir à chaque instant la copie des œuvres et réflexions.

À la lueur de conclusions hâtives il faut examiner les causes de l'indétermination des caprices en répétition.

Au générique des reconstitutions inutiles on trouve la mise en recherche constante du prêt à jouir immédiat. Sans le  doute de mise.

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Reflux œdipien.

Remugles historiques d'aventures goulûment dévorées. Le cœur saturé d'émotions mal digérées. Malaise.

Le corps refuse les missions d'un possible bien-pensant. Il succombe en pâmoison à ses pires penchants.

L'amour en piédestal sur la proue des câlins cède le pas aux ardeurs assassines.

C'est le clash de l'âme en proie au désespoir de devoir choisir entre instinct et histoire.

La tonte se fait large autour des oreilles pour dégager les acouphènes ensorcelés.

Existe-t-il un espoir au royaume des sagesses agitées d'ombres spammées de reflux œdipien.

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Survivance

Le monde s'affole s'excite et s'effondre. C'est le cycle naturel du conflit des éléments.

Rien de neuf sous le soleil sauf notre ignorance  et le refus obsessionnel de l'instabilité.

Seul le changement ne change pas répond le sage à l'inertie dépressive.

L'homme dans sa cage organise l'évasion. Échafaude des stratégies à la carte au péril de sa vie.

Chaque instant est le lieu d'une entropie incessante. Sortir du néant comporte un risque.

La vie dès sa naissance cherche à retrouver la paix de l'inexistant.

Ainsi sommes-nous bercés dans le cycle des extrêmes oublieux du milieu.

Rien ne sert de refuser l'évidence. Sexe mort vie et décadence sont les mamelles de notre survivance.

guy aguenier