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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 11:02
OTAGES DU SILENCE

 

 

 

 

Otages du silence.

 

 

 

Un convoi d'inconnus. Captifs d'une erreur. D'un ennemi invisible. Envoyés spéciaux d'une mission impossible. Avec ratés. Omissions. Ruses involontaires.

Organisation impromtue. Pour garder le cap énergie rebelle. On oublie ses bagages. Simulacre de catastrophe. Et c'est parti pour un voyage sans fin. Ni retour.

Expédition confondue avec extradition. Extraction. Captation à double sens. Dualité des sexes recomposés à l'infini. Pour la survie des peines. Détails trompeurs en perspective de gravité. Conviction de l'inéluctable. Lutte intime dans la complicité du trop dit.

Des éclats d'instant. Esquisse lumineuse. Le temps passe. Les provisions diminuent. L'épreuve oblige à se liquider. À se transformer. Transfigurer sa peine. Convertir la chance. Perspective d'un possible anonyme.

Panoplie enrichie de bizarrerie. On ne passe que démonté. En pièces détachées. Avec promesse de recomposition dans l'après. De l'autre côté. Dans l'autre monde à inventer. Neuf à construire. Réalité à reconsidérer. Avec les modules usés. Voire hors d'usage. L'inévitable passe à l'action. Envers et contre le pire.

Recherche obstinée d'une formule. D'une molécule miraculeuse.  Recette d’un passé à réhabiliter. Dans le huis clos captif de la pensée. Le sens se renverse. L'incongruité se resserre en escapades verbales. Mots en secousses de nuées blafardes. De nuits verglacées.

 

Le rêve cherche ses marques dans une nuit étoilée. Le fantasme d'une belle étoile. Une féconde du logis. Songe effacé dans l'écriture. Le temps se perd dans le désir. L'âme séquestre la mort. Entre appel et refus. Avec un point projeté au-delà de l'au-delà.

Épuisé dans le corps du texte. Un oubli jette son ombre. Hors de saison. Otage du silence. Dans l'insaisissable des brumes. C'est l'enfer dans l'envers du décor.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

Création Danièle  Vienne

 

Retrouvez d'autres textes dans le nouveau recueil "ÇA COGNE" 

Ecoutez notre podcast sur Spotify

 

 

 

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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 14:06
terre cuite... Danièle VIENNE
terre cuite... Danièle VIENNE

terre cuite... Danièle VIENNE

 

 

 

Derby mental.

 

 

Ambiance foraine. Promiscuités assurées. Débilités promises. Avec une grande richesse d'exploits fumeux. Bizarreries de l'abstraction. Kermesse de l'étrangeté dans la folie du mimétisme. Un semblant d'attractions avec une pincée d'émotions. Sentiment de tellement plus grand que soit. Sans limite d'âge.

 

Dimension sans prétention. Derby mental en exhibition des monstruosités humaines. À éradiquer. Au risque de faire exploser les dépressions. Évaluation du quotient mental autour de zéro. Il y a mieux paraît-il. Et pire assurément. Le zéro étant en bonne place pour l'Oscar.

 

La chronique du rêve supplante le meilleur de l'autre. Plafonne en extrême position. En fouillis d'idées. Polymorphisme du n'importe quoi. Stands jonchés d'allées diverses dans l'obscurité de l'attente. On convoque le lointain.

 

On bouscule la proue des sirènes. Avec des béquilles plein les bras. Joyeusement écartelés dans les chaînes. Poignets crucifiés. Entrave sacralisée. Un nom pour justifier la barbarie de l'échappée belle.

 

Un vieux est assis à une table. Surveille l'exposition d'oripeaux étalés sur les planches. Avec des tréteaux pour soutenir un vent violent qui menace de tomber. Et d'emporter sur son chemin les champions de la cruauté désarmante.

 

 

 

guy aguenier

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 15:50
terre cuite...  Danièle VIENNE

terre cuite... Danièle VIENNE

 

 

 

Toilette à l'envers

 

 

 

Un Dodge réformé à soigner. Laver avec soin et réparer. Une erreur d'orthographe. Une faute de grammaire qui vient de loin. Sans texte ne s'appliquant à aucune dictée. Peut-être un problème de liaison. Ou d'accord de verbe avec un sujet délicat.

 

La preuve d'une faute. D'une toilette à l'envers. Rejeton tenu par les pieds. Pour lui laver le derrière à grande eau et mousse abondante. Ambiance des grands jours. On n'est plus toujours aussi petit que l'histoire l'aurait voulu. Avec jouissance clinquante hors du convenable.

 

Grammaire et grand-mère font taches dans le même tableau. L'autre avec les fers en l'air renversé par un camion et les alliées au cul. Génitoires fêtés par des mains généreuses aux intentions moites.

 

Comme un joujou post américain. Une tranche de plaisir pris à pleine main. Esclave de princesses de jeunesse. De reines mères invaincues. C'est la vraie guerre. Captif prisonnier de leur désir. Avec arrière-goût de chewing-gum américain.

 

Couillon échoué comme une épave de Pearl Harbour. Sur les mauvais genoux frappé par un ennemi qu'on n'a pas choisi. Comme un fonctionnaire déchu de son poste pour pédagogie abusive. Tyrannie des mémoire d'enfance.

 

Ennui profond du désordre masqué. Le meilleur du temps passé avec les mains croisées derrière le dos. Arbres embrassés trop souvent comme punition des mauvaises conduites. Dignité offensée par pacotilles interposées. Pour des postures de combats anarchistes.

 

Sauve-qui-peut des adolescences en déliquescence. Déclassées sur l'échelle des valeurs mises en mal d'impuissance. D'un monde ouvert clos à double tour. De fausse culture et d'apprentissage fossile. D'éducation livrée à un hasard trop éphémère..

 

 Il ne reste plus qu'à enseigner pour combler son ignorance. Pénétrer la vie entre failles et fissures. Se gaver de beaux jours et privilèges. Jusqu'à faire semblant. Répondre présent au temps des joies et découvertes. S'agiter les neurones de têtes pleines à craquer. En overdose des meilleurs et pires sentiments.

 

 

 

guy aguenier

 

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 15:56
terre cuite Danièle VIENNE
terre cuite Danièle VIENNE

terre cuite Danièle VIENNE

 

 

 

Trouble et tâtonnement.

 

 

Tampon buvard avec aplat du ventre pour essai aléatoire. Recherche d'impression en noir et blanc. Bonne composition sans savoir de quoi. Dans une salle désaffectée agitée par beaucoup d'absence. Pêche au souvenir d'une province effacée.

 

Mauvaise impression entre le corps et l'empreinte. Répéter sans cesse le mouvement de tampon. Rechercher la bonne combinaison. Transformation du mouvement en images étrangères. Entre hyper extension et génuflexion. Squelette projeté en avant pour s'écraser sur le sol à la manière d'un rouleau compresseur.

 

Impression du corps au sol ou du sol au corps. Peut-être impression et surimpression entre deux. Entre beauté et mouvement. Harmonie acrobatique facilement reproductible à l'infini sans ratage ni réussite.

 

C'est une partie finie. Une dernière sur le chemin du départ au retour. Voyage sans fin d'une époque résolue à n'en pas finir. Gare fatale au buffet familier. Vendu et abandonné. Sans client ni famille. Juste bon à servir une bouteille qui tarde à venir. Qui ne viendra plus.

 

Servitude de la mort sans droit au chapitre. Chagrin transparent sans que rien ne transpire. Temps dépassé des départs accrochés. Adresse au comptoir du néant. Prendre un billet pour aller jouer ailleurs. Concours de circonstance pour savoir où se jeter. Dans l'infini des profondeurs. Trouble et tâtonnement fatal à l'humeur.

 

 

 

guy aguenier

 

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 16:23
terre cuite Danièle VIENNE
terre cuite Danièle VIENNE

terre cuite Danièle VIENNE

 

 

 

Canard boiteux .

 

 

 

Vendre des oiseaux. Banal et peu glorieux. Passer un temps fou à refourguer un canari boiteux. C'est pas mieux. Monde de  parasites ordinaires naviguant entre le pire et le pire...

 

Garçon mignon. Jeune fille mignonne. Tout pour une bonne transaction dans l'ignorance de l'homme.  Honnêteté ambigue sans contour sémantique véritable

 

Bonne volonté affichée. Choix volatile sur défaut d'idée précise. Doute sur la réalisation malgré garantie et promesse d'assurance. Un oiseau ne se répare pas en 24 heures.

 

Affaire conclue à grand frais d'efforts bilatéraux. Fantasme de satisfaction commune. La fille transporte jusqu'à New York son trésor. Dissimulé à la douane.

 

Mystère de la passion accordée au caprice d'un instant. Situation absurde exprimée dans la gêne. Intentions stériles d'espoirs fumeux. Conçus à grands coups de sacrifices.

 

Audace catastrophique dans une basse-cour aride. Grouillante et angoissante. Les âmes errantes se dessèchent à l'air libre. Le faciès s'affadit au gré de l'attente. Faux espoir déçu. Mêlée perdante. 

 

Réveil clownesque d'une armée grugée en mal de vivre. Dindon d'une farce éternelle. Trouble jeté dans l'effacement du charme. Aléas facétieux des brumes acides.

 

 

guy aguenier

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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 15:53
terre cuite  Danièle VIENNE
terre cuite  Danièle VIENNE

terre cuite Danièle VIENNE

 

 

 

Entre père et fils.

 

 

 

Père et fils perdus dans une surface illimitée. Du globe. De la terre. D'une guerre. D'une indifférence sidérante. On peut imaginer que le fils est sorti. Que le père est absent.

 

L'homme arrive. Qui s'étonne de l'absence de son fils. Il invente une histoire pour s'expliquer. Donner du sens à la béance. Que veut-il. Qu'attend-il aujourd'hui. Pourquoi consulter le fils. Pour une info qu'il est le seul pouvoir posséder. Rideau. La scène s'échappe.  En reconsidérant le décor entièrement.

 

Le fils est ailleurs. Dans un espace ouvert sur le monde. Où il se cherche en inconnu. Intrus évitant le  jeu du père et fils. Il regrette. Une clé manque qui ferme l'univers.

 

Une photo dans un coin. Un écrit. Quelque signe. Comme une adresse. Une vérité. Rien. Passivité dans l'ignorance. Dépendance à une mendicité. Il revient sans cesse à lui sans reconnaitre personne. Gêné d'être hors-jeu. Hors de lui. Hors temps. Loin de tout. 

 

Dans la béance du vide. D'un manque d'évidence. On traîne son abandon sans chercher à comprendre. Dans la crainte du risque. Mutilé d'un secret bien gardé. Interdit d'indiscrétion. La scène s'éteint en oubliant la lumière.

 

Se mettre à quatre pattes pour savoir d'où on vient. Voyager sous les tables. Espionner sous les jupes des dames. Prêt à en baver. Résolu à oublier. En attendant des jours meilleurs qui ne cessent jamais de passer. Sans s'arrêter. Sans se satisfaire sans même se reconnaitre. On est. Restant étranger dans un univers à parcourir.

 

 

 

guy aguenier

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 13:06
ROUGE DÉSIR EN PURE PERTE
ROUGE DÉSIR EN PURE PERTE

 

 

Rouge désir en pure perte

 

 

 

Rougeurs. Sensation de rougeurs. Frayeur de la rougeur. Refus de la démangeaison. Grattouille sur toute la surface. Panique du corps. Rouge désir refoulé en retour d'actualité.

 

Vie roussie de sarcasmes vengeurs. Armée invisible contre moulins à broyer du vent. Jeu cramoisi des buts jamais atteints. Honte jamais désignée. Errance dans l'à peu près. Expédition désespérée des quatre vents des sens.

 

Sans savoir où se jeter ni pourquoi se nourrir. Action non justifiée de démangeaison généralisée. Panique suspendue en frayeur indescriptible. Corps en proie à l'agacement. Tout le temps que dure la recherche des causes.

 

Point de chute hors destination. Triste sire à côté de la plaque. Soumis à une foule fourmillante. Enlèvement insensé assorti d'homicide. Disparition annoncée d'une mort venue d'en face. Mal profond des regards hostiles d'échecs vengeurs.

 

Combat de punaises accrochées à la jeunesse. Secours du crime en effacement de l'horreur. Les acteurs disparaissent. La faute demeure en recherche illimitée. Clé d'une folie consumée de surpuissance.

 

Bûcher d'une erreur lointaine. Dans la confusion des descendances. On joue à guichet fermé sans trouver sa place. Territoires occupés du conflit du non partage. C'est une vie de rougeurs en pure perte. Et pour l'éternité.

 

 

guy aguenier

 

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 17:40
terre cuite...Danièle VIENNE
terre cuite...Danièle VIENNE

terre cuite...Danièle VIENNE

 

 

 

Se contenter du naufrage.

 

 

Modernité intelligente. Vieilles pédagogies révolues. Paperasseries inadaptées. Multiplication des erreurs d'inscription  pour éviter la chance. Politique de l'expérience. Entre nouveau et ancien. Paradis et enfer.

 

Positivité et négativité. Le dilemme. Où se renseigner. À qui réclamer. Refuser la tyrannie factice de l'institution. Exiger un modèle référent. S'il existe. Lâcher le pied de l'accélérateur. Sentir le plancher des insécurités.

 

Foncer dans l'invisible. Se pencherjusqu'à la chute. En pensant qu'il peut en être autrement. Exhumer la tête de l'enlisement. En regardant ce qui se passe. À défaut d'aimer accepter la réalité. Pour en changer.

 

Après le chagrin trouver un lopin de rien à respirer. Quelques idées noires à chasser. Un plain-pied habitable avec fenêtres ouvertes. Consigner les secrets au coffre du sacré. Classer les affaires inutiles. Éviter les procédures et se planquer.

 

Chercher une permanence à imprimer. À produire en plusieurs exemplaires. Peut-être réécrire les narrations périmées. Faire ses comptes avant l'hiver. Étaler les bilans pour les faire sécher. Sans attendre de trouver la paix. Se contenter du naufrage.

 

 

guy.aguenier

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 17:46

 

 

 

Hôtel des ventres.

 

 

 

On s'aventure hors du quartier des habitudes. Dans des contrées familières néanmoins inconnues. Pleines d'étrangeté. Berceau de l'insoupçonné. De l'inouï. De l'étranger à reconnaitre.

 

Sur le chemin le sol perd son revêtement lisse et régulier. Les bas-côtés deviennent instables. À la lisière des choses des bandes d'inquiétudes aiguisent la curiosité. Entre attirance et répulsion d'une humeur hasardeuse. Une ruelle dans un bain d'impuretés.

 

Au milieu de l'inconnu. La réception se fait par ricochet de connexions intimes. Incongruité sur le seuil d'un univers établi. Scellé de toutes parts. Nous sommes à l'entrée de l'hôtel des ventres. On est accueilli en chambre commune.

 

Un révolver est confié à l'arrivant. On cache l’arme de poing à  crosse nacrée sous l'oreiller. En signe de défense. Sous le baldaquin des nuits chaudes des époques révolues. Bijou à balles réelles. Chargé en répétition admise. La cible virtuelle. Laissée à la discrétion des fantasmes. Fuir sa frayeur par un meurtre imaginé en sourdine.

 

L'observable se fait sur découpe sagittale d'un ventre. Oublié depuis belle lurette. Empli de tous les manques du trop-plein. Les alvéoles du perdu se dessinent à l'infini d'une obscénité joyeuse. Sortir de l'impossible à la limite du souffle. Typhon d'un disparu en devenir.

 

Abandon de soi au bénéfice d'une perte définitive. D'un objet sans nom. Fossilisé dans le rien à ne pas avoir. L'œil vidé de sa substance jouit du vide d'une rencontre aveugle. Hors sens d'une méditation muette. Abstraction au cœur de l'invisible. Sur tranche d'ignorance supposée juste suspectée. À l'insu du vivant en attente de reconnaissance. 

 

Drapé d'indifférence on se quitte de haut en bas à pas feutrés. À l'aide d'un monte-charge irréel. Les hommes au loin n'attendent rien. Ni de vous. Ni de personne. Encore moins d’eux-mêmes. On devise désormais à l'envers de tout.

 

Une chose qui n'a jamais existé reste la seule carte du territoire à explorer. L'obstacle s'obstine à occulter le regard. À nier la réalité incompréhensible. Va-et-vient libéré des entrailles du rêve. Comme voyage de noces il y a peut-être pire à faire.

 

 

 

guy aguenier

 

 

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 15:39

 

 

 

Tout comme il ne faut pas.

 

 

 

Petit travail de ramasseur de peau pour rafistolage de gueules plissées. Le ravage du temps. À défaut d'accident. Caprice prescrit  par-dessus la jambe. Patience mise à tort par absence d'arguments. Allées et venues dans les griffes de quelque pouvoir avare.

 

Talent en fuite du raté avec pression incluse. Retard pris d'une consigne dévalisée. Qui rate un train de justesse. Sur le quai in extremis. Il y a toujours une place occupée par un absent. Trop de manque. Cohue et chahut à l'embarquement.

 

Dans un autre rêve. Dans un autre homme. Surprise et réticence. Pressentiment d'un piège. Agir sans but pour rester inconnu. Juste se défaire de connaître. Petit coin de jardin guérisseur. Coup de ciseaux dans une aventure regrettée. Ratage perdu à l'allumage.

 

Solitude sur un marché disert. Hyper chargé du refus d'un vide. Disparu en tournant la page. Le commerce se défait de ses petites affaires. Divorce grandissant du sage et du dément. Organisation d'une gêne dans l'agencement. Pas de vêtement de rechange. C'est tout comme il ne faut pas.

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

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