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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 10:39
terre cuite D.Vienne A.
terre cuite D.Vienne A.

terre cuite D.Vienne A.

 

 

Théâtre de la séduction et de la nuit.

 

 

 

Il est difficile d'être sincère quand on n'a rien à dire. Quand le sifflet a été coupé. L'instrument consigné par un ange justicier. Ici et là hommes et femmes s'essaient en communications infructueuses.

 

Théâtre et scène se succèdent entre obscurité et difficulté. En succession d'accrocs furtifs. De flirts esquissés surtout refoulés. Actes d'amour évoqués sur commande. Imaginés ou accomplis. Trop compliqués à régler depuis un matériel ni fiable ni conforme.

 

Une pièce de sexe hostile à tous les rôles. Vue d'un mauvais œil et mal comprise. Efforts inutiles pour essayer de plaire. Rêve vain d'unanimité à partager. Un peu partout succession d'extraits de réalité illogique disséminés dans l'obscurité du rêve.

 

Tentative d'union des flous indéfinis aux accents tranchants et douloureux. En fusion d'entente sacrée de rapprochement pour finir en rupture et séparation. Entre panne échec et recommencement. Verbe investi de forte implication des corps.

 

Recherche de consensus sur de multiples sujets sans aucune chance d'aboutir. Les abîmes séparent ce qui cherche à s'unir. Néanmoins le jeu continue. Les chagrins se relaient et la vie bat son plein. Dans le désordre des ruptures grimaces pleurs et rires. Amour et haine abondent sans rancune.

 

Toujours un pas dans la séquence suivante avec l'espoir de trouver paix et sérénité. Un compromis en ersatz de satisfaction dans l'effort d'aboutir. Évidence d'une perte de temps. Se battre ou ne pas se battre mais sans illusion.

 

Pas la peine de rêver. Il suffit d'oser regarder en face la réalité de ce qui se passe en vérité. Cruel constat d'impuissance des moyens mis en œuvre pour rassembler les sexes. Les différentes parties entre frères et ennemis.

 

La petite chose manque qu'on croit avoir trouvée. Mais qui fait défaut au moment du besoin d'en jouir. Ou de la montrer aux autres. Quand les masques tombent. Lorsqu'on voit à l'intérieur de chacun. Depuis l'immersion dans leur nudité les êtres désarmés sont en tentative d'exister.

 

 

 

guy aguenier

 

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 16:26
SONGERIE DÉVIANTE

 

 

Songerie déviante.

 

 

 

Éclairage paradoxal entre clair et obscur. Conjonction et disjonction. Crime de l'origine à l'origine du crime. Règlement de comptes entre petits ennemis. Au risque des aléas de vie.

 

Intersessions nocives des médiations perverses. Autorité mal affirmée en attente fumeuse. L'effritement sur les bords de l'évitement. Scénario des confrontations sans validité immédiate.

 

Sans victime apparente l'honneur est sauf. De toutes parts sans n'avoir rien résolu. Magie de l'aggravation d'un récit orienté sans éclairage. À la faveur du non-sens d'un non- dénouement.

 

Foyer d'incertitude en aggravation latente. Sidération devant la beauté ouverte d'une médecine guérisseuse. Jeu praticien en invitation de tromperie. Tricherie dans l'illusion des places. Jusqu'à la maladie qui rédige son ordonnance.

 

Sens aboli au profit d'un vague désir de confusion des rôles. Poussière perverse d'une séduction révélée. Rêve sans issue. Impossible monnaie en paiement d'honoraires trop bas pour des soins non dispensés. Occurrence d'une tierce à l'arrivée pour resserrer les boulons des défaillances.

 

Position filiale dans l'ombre d'un petit garçon arrimé au silence. Timidité assise sur un destin rouillé. Occlusion d'un décor trop bien ciré pour respirer vrai. Petites images griffonnées au carrefour des grimpettes dépressives.

 

 

 

guy aguenier

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 14:45
terre cuite (D. Vienne)

terre cuite (D. Vienne)

 

 

 

Petit froid dans la grande fête.

 

 

 

Quelle est donc cette fête. Qui sont ces convives qui en prennent pour leur grade. Tantôt une médaille. Un ruban de couleur. Tantôt rien. Dans le cas présent une boîte à œuf merveilleusement emballée. Vide où rien ne tient. Rien ne colle sur les surfaces de ruines.

 

Nécessité de se justifier. Était-ce l'alibi d'un désespéré. Une activité à venir. Un sentiment que la vie glisse sur sa propre jeunesse. Comme une danse malhabile sur une piste cirée. Avec des semelles de cuir trop neuf. Les dégâts sont enterrés. Les apparences ont le goût d'efforts vains. Dispersés dans l'abîme du mauvais temps.

 

C'est peut-être le règne du trop passé. Les fantômes s'attribuent des rôles de paumés dans des basse-cours étrangères. Époque révolue depuis longtemps. Quand les poules avaient des dents et les coqs de longues oreilles. La sagesse traînait sur terre comme la misère sur le monde. Vu de la terre bien sûr. Trop battue pour rester vierge.

 

Les accès de famille jaillissent des entrailles du temps ouvert au firmament. Aux extases infinies. Aux obsèques grandioses. On célèbre aujourd'hui toutes les folies en même temps. De la naissance à la tombe. À l'enterrement. De la solitude à la multitude grouillante. Des œufs cassés aux porcelaines raccommodées de justesse.

 

C'est la mode des récupérations. Des cris oubliés. Des passés dépassés par eux-mêmes. Chantier infini des ailleurs ordinaires. On urbanise les décharges. Le carnaval vide les poubelles. Tout le monde se moque de tout. On cherche à blesser le plus possible. Un maximum à la fois. Dans la terreur du sacrifice. Diplôme tellement lointain que le papier en a perdu l'impression.

 

Un oiseau sur une sphère au milieu de l'océan. En marge de la course des indigents. Mystère noyé au fond des mers. Remonté de temps en temps pour s'échouer sur les berges de la terre. La vie a du mal à se tenir debout. Elle doit rester longtemps au chevet des morts vivants avant la remise des étoiles.

 

Sévices rendus aux captifs détenus dans les geôles de la gloire. Escalade quatre à quatre des marches du temps. Pour arriver où personne n'attend. Clé de la résilience des calvaires. Savoir s'asseoir pour ne plus rien attendre. Juste regarder le désastre. Interdit de toucher à l'imprévu. Aussi grave que de recevoir le diable.

 

La honte tombe sur le bouc comme la tuile sur le crâne chauve. On se contente de ce qu'on a sous le pied. Même si ça sent mauvais. Un tien vaut mieux que deux dans tes bras. Leçon d'un amour adultère. Personne n'y croit. La  crise a pillé les vestiaires. Règne des malappris. Des vauriens sans vertu. Aréopage de faussaires dans les galeries délétères.

 

La clé est dans l'oubli du temps des mémoires infidèles. Silence spirituel à la rescousse des orages du destin. Les faits s'imposent à la conscience dans l'évidence d'une réalité en faillite. Horrifiée de souffrance. Réelle ou imaginée. Avec le même résultat.

 

Le tocsin entonne sa sonate perverse. Au lieu de souffrir au soleil on ferme les persiennes pour mijoter sa peine. On ne sait plus de qui on parle. On oublie que ce puisse être soi. Le tableau répugne. Il reste à poser ses pinceaux la plume et son dépit. Sortir en vélo et pédaler dans l'aurore de l'hiver. Annonce d'un nouveau printemps. Petit froid dans la grande fête.

 

 

guy aguenier

 

 

 

 

 

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:48
D.Vienne (terre cuite)

D.Vienne (terre cuite)

 

 

 

Horloge de la résurrection.

 

 

Temps à la vente faisant croire au recommencement. À la résurrection des morts. Mur d'affichage des départs terminaux. Patience restituée par la liquidation des mémoires. Bizness dans les coulisses des fins de vie. Réminiscences parfois nocives archivées au registre des pertes sans profit.

 

On attend les parents venus de très loin pour une ultime rencontre. L'ancêtre du lieu perd les pédales. Exhibition sénile en cénacle convivial. Ratage en perspective cérémonielle. Évocation du départ. Bavardages à bâtons rompus. Un sommeil qui tarde à venir. Et la folle du château turbulente du moral des troupes.

 

La matière affolée court-circuite les appels au secours. Les circuits succombent aux pulsions d'extinction. Le désespoir enfourche l'horizon bouché. Délabrement imminent . Attention au départ. Sommeil agité d'idées mortes. Murs de lamentations. Urnes funéraires. Avec des montres rituelles à vendre comme des indulgences.

 

Ramassage des restes du vivant en liquidation permanente. Mort en rescousse des petits arrangements en répit de jugement. Réclusion à perpétuité offerte au terme d'une longue vie de galère. Fin. Le commerce du temps occupe un moment avec l'idée d'une reprise toujours possible. Juste avant l'irréparable. L'erreur fatale. On attend la cause responsable du désarroi présent.

 

L'intrusion étrangère arrive trop tard pour bouleverser l'horloge céleste. La sénilité hideuse atteint la limite du supportable. Bouche édentée ouverte sur un silence énorme. Langue énorme de faux mots de misère non digérée. Dévastée par les regrets d'une vie passée à ne pas se plaindre.

 

Chacun prépare sa propre cérémonie funéraire. Les ingrédients du crime se retournent contre soi. On se retrouve à la porte de l'enfer avec ses bourreaux recyclés en revenants. Tous à leur poste pour parfaire leur œuvre.

 

L'hérédité vient de très haut sur la généalogie de la branche dévastée. L'erreur est trop profonde pour en modifier le programme. Il reste une petite issue entre le rêve et la poésie. Armes souveraines du sommeil. Avant de se jeter dans la poche du froid de l'orient éternel.

 

Le suicide se noie dans l'orgie des forfaits du passé. Trop lointain sans doute et toujours si proche. Dans le temps d'une seule vie. Les effluves persistent et s'imposent en présent récurrent à l'occasion du réveil originel. L'horloge de la résurrection offre l'illusion d'une réincarnation.

 

 

 

guy aguenier

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 17:53
D. Vienne  (terre cuite)

D. Vienne (terre cuite)

 

 

 

Terreur du manque.

 

 

Arrimé au stress la course reste possible. Course sans objet à travers trous bordés de remords. Le souvenir imite les habitudes du passé. Dans un laps de temps donné impossible. Le rêve ravaude la toile usée des histoires décousues. Des convois de pacotille déportent les plaies sans les soigner.

 

La peau se livre  aux outrages du temps. Dans les plis de chair désertée de souplesse. On pallie à l'esthétique par illusions bourdonnantes. Signe d'une époque chargée de jeunesse dévorante. Les générations s'affrontent pour nous laisser vivre et mourir du mauvais choix.

 

Le subtil se brade en tentative de sauvetage. Épuisé le produit de l'esprit succombe à la vitesse. Que de talent perdu. De mémoire flouée de velléités d'harmonie. En petits farcis de fausses solutions. De purée indigeste d'informations brouillées d'émulsions émotives.

 

Vivre au péril d'une soif de culture insatiable d'ivresse. D'angoisse du manque. Dans la terreur du risque. Perdu dans le raz-de-marée d'attentes miraculeuses. Modernité malade de sénilité absurde de précocité. On signe le meilleur avec le pire. Voici venu le règne du tout petit nourri de haine du trop grand pour lui.

 

 

 

guy aguenier

 

 

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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 15:22
terre cuite D.Vienne

terre cuite D.Vienne

 

 

 

 

Retour à la case départ.

 

 

 

Certaines réalités répugnent à s'admettre. Pensée repoussée jusqu'à l'inatteignable. Durée refoulée au-delà des limites. Douleur conjuguée en absence de rupture. Les liens résistent accrochés aux racines. L'humeur caracole en flux tendu de catastrophe tandis que la méduse déchire le regard du chagrin.

 

Foudre sacrée abritée dans les friches du coeur. Un Frémissement douloureux tergiverse dans les allées de l'amour. Le brasier des derniers espoirs fait voler en éclats la scène du premier crime. Silence en repos sur la prairie humide. En jaillissement assourdissant. Des pulsions enhardies sautent les frontières. Les champs sont ravagés par l'éternité en colère.

 

Vie et mort résistent à la confusion des conflits. Sans vainqueurs ni vaincus les amalgames s'éternisent en recommencements. Dans le cratère des erreurs reposent des armes sans  profit. Souffrance épuisée échappée des victimes en hurlement d'effroi. L'innocence se recense en déchirement de jour. La nature déjoue les instincts primaires. Tristesses recomposées.

 

Vide du sens difficile à vivre. Rempli d'incertitude sur le tombeau du passé. Larme désolée jetée aux nues célestes. La terre se réjouit des démesures. Talents fabriqués  à la demande à proximité du non-lieu des naissances. Regret exilé en recherche d'identité. Le self jamais atteint rétrécit avec l'âge. Bousculé dans la cohue des sommets restés vierges. Retour à la case départ.

 

 

guy aguenier

 

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 18:23
terre cuite D.Vienne

terre cuite D.Vienne

 

 

 

Petit avion que personne n'a vu voler.

 

Au sol ou dans la mémoire. Surtout de ne pas être seul. Palabrer pour titiller la chance. Combiner. Tricher. Tromper. Défendre le temps perdu. Gâchis. Consigne en cabines closes sur le même tarmac. Débat en accord désaccord sur l'indiscernable volupté d'exister.

 

On interroge un hasard ni clair ni précis. Jeu du qui perd gagne. Gagner pour gagner sans savoir ce qu'on perd. Perdre pour perdre sans savoir ce qu'on gagne. On neutralise l'ennemi en le sortant de l'image. Action en conformité d'empêchement. Les pilotes divagants n'ont rien d'aviateurs.

 

Guerre de papier. État-major trop familier pour être vrai. La mésentente échauffe les têtes. Fausse flotte d'une fausse guerre. Épuisement du sujet en proie d'incertitude. Règles imprimées contre nature. Grimaces de peep show. Fantasmes sans besoin. Virtualités vitrifiées en séparation des joueurs.

 

Un falsificateur gruge le masochiste qui en redemande. Engrenage irrépressible en passivité de gonds désactivés. Les fantômes siègent en ennemi du rêve. La nuit évacue le doute pour imaginer l'apocalypse. Les ombres s'agitent en jaillissement d'angoisse creuse. La fatigue garde un soupçon de je-ne-sais-quoi de mouvement.

 

Les petits avions qui vont sur l'eau ont-ils besoin d'aller s'y perdre. Les médailles militaires arrêtent de se poser la question. On collectionne les morts comme les vieux 33 tours. On récupère n'importe quoi sans a priori. On désinscrit l'essentiel du tableau de service. On parcourt le monde dans l'ignorance du chaos. Sans pudeur ni prudence en paralysie d'échange.

 

Les frontières s'articulent dans le jeu naturel des transmissions. Dans le tabou de l'héritage. Suspicion de l'héritier en clé de voûte d'une civilisation en déroute. On devise avec angoisse sur l'attente du produit qui manque. Pénurie du martini dans la cérémonie du petit doigt. Celui qui cache le mensonge en appétit de vérité.

 

La panique affiche son bordel comme mode d'emploi du désemparé. La jouissance en mal d'extinction brise les limites du malaise. On décolère entre détresse et impuissance. Fraction de scène dans l'impossible du franchissement. Abolition des codes. Ruine des remparts. Cité ouverte à tous les vents des misères à venir.

 

Grand dépit du ciel . Esprit noir et réveil brumeux. Il faudra un très long thé  vert en cérémonie affirmée de sacrifice. Des biscottes craquantes. De la confiture. Du temps béni entre lecture et oubli. Avec au final un café bien noir bien fort pour retrouver le tonus d'enfiler ses baskets et se mettre à courir au-delà de soi sans plus jamais se retourner. Ni perdre le fil de sa pensée. Petit avion que personne n'a vu voler

 

 

guy aguenier

 

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 17:11
TRICHERIE DANS L'ESPACE TEMPS

 

 

 

Tricherie dans l'espace-temps.

 

 

 

Personnalisation outrancière. Combines spatio-temporelles pour chahuter la chance. Tricher pour tromper l'occurrence. Impuissance des mots. Incompréhension réfugiée dans des oppositions haineuses. Flanquées de creuses illusions.

 

Privilège de l'initiative officiée adroitement. Indétermination du temps pollué d'arrière-pensées. Fantôme récurrent de conflit d'intérêts. Organisation du fiasco du foyer d'origine. Mouvements programmés d'abstinence morale. Origine sans initiales. Sans âge ni sacrement.

 

Insalubrité du temps en attente de son heure. Pagaille invasive des falsifications d'horloges. Croisement fortuit des providences inhabitées. La mode marque l'habit de sa propre époque. Jouissance pour soi d'un espace bipolaire. Délire de consciences abandonnées à elles-mêmes. Rencontres perchées sur les charrettes du déluge. La tempête inonde toute prévision poreuse.

 

Le surdéterminé enflamme les suffisances. Tout se presse en demi-tour d'intégration forcée. L'exception infiltre la perspective ruinée d'indécence. Le prévisible est renvoyé sine die aux lendemains aveugles. Instant en deuil d'absence. Bouteille vide jetée  à la mer. Tristesse d'ici. Maintenant et sans doute jamais.

 

 

guy aguenier

 

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19 août 2015 3 19 /08 /août /2015 15:54
terre cuite Danièle VIENNE
terre cuite Danièle VIENNE

terre cuite Danièle VIENNE

 

 

 

Mystère des ailes disparues.

 

 

Déformation scapulaire. Objet corporel désidentifié. Dans l'évidence d'un manque de structure. Juste quelques défauts sur le relief. Soupçon sur ce qui a pu être. Partie d'un corps amputé d'une partie de lui-même. Le presque même sans lui-même. Mystère des ailes disparues.

 

Inconnue des petits voyages. Étrange complicité des pièces anatomiques perdues. Détachées pour achever l'avenir. Choc brutal dans le miroir de la mémoire. Jeunesse sans sérénité promenée entre richesse et beauté.

 

Chahut d'intérêts. Entre intime et communauté. Entre convalescence et distance singulière. Charnier vivant des présences désincarnées. Hôte en délicatesse de songes égarés. Ruses pour attraper le clou et l'enfoncer là où ça fait mal. Dans l'incompatibilité des champs profanés.

 

Souliers irritables dans tous leurs états. Changement d'espace à toute occasion sans aucun prétexte. Existence foulée en traversée de poches étanches. Séparations uniques en rassemblement forcé. Tout y passe et passe comme si nous devions toujours nous effacer.

 

Destin soudé à l'ombre du souci de la mort. Gisant dans le regard des autres. Chaîne tordue baignée de rapports confus. En faux partenaires. Vaine tentative de réunion sacrée d'éléments dissimulés. Poursuite en toute duperie du démantèlement du monstre.

 

Déformations infinies dans la turpitude du corps. Trimbalé avec honte pour se faire reconnaître. Personnage en noir et blanc. Sourire du privilège à l'insensé du normal. Tache sur l'infini promis. Trace retrouvée d'un lointain illimité. Greffe d'un bout de mémoire. Plaie navrante sur le chemin de l'humanité...

 

 

guy aguenier

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 15:09
terre cuite...Danièle VIENNE

terre cuite...Danièle VIENNE

 

 

 

Placenta du tout compris.

 

 

Trait d'union en absence. Division des corps. Aimant farouche du décollage. Écart difficile et obscur. Alcôves en découverte trompeuse. Alliance félonne du désir en fuite. Conséquence fâcheuse des quêtes de sens.

 

Chute du décor des corps en fusion. Élimination du plus fort pour confirmer la perte. Usure de ce qui reste à comprendre. En marge des certitudes. Fissure en suspension du drame de l'éclosion. Identité confinée dans le placenta du tout compris.

 

Virage abrupt sur la théorie des cordes. Des transfigurations vertigineuses de l'espace-temps. Finesse d'esprit trop peu élevé. Défenestré du dernier des âges. Changement de planète. Dans l'espoir des origines.

 

Fantasme astiqué à mains nues pour atteindre la source. Entre deux riens à attendre de l'image disparue. Les fantômes se figent sur les toiles non peintes. L'odalisque des feux secrets s'agite dans l'intouchable. Mouvement de vie assorti d'un délai de contrainte.

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

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