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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 06:54
D. Vienne A..

D. Vienne A..

 

 

 

Posture impénitente.

 

 

Barbier de foire. Arracheur de vérité. Barbouze de fantaisie. Citoyen à tout faire. Privilège du rire sur l'émotion. Nous sommes tous ce que nous sommes. À quelques détails près.

 

À tout instant chacun peut aller voir ailleurs s'il y est. Et recevoir l'autre qui l'attend. Il quitte son attelage et repose la bête. Assis au pied de l'échelle en bâillant aux étoiles. Dans l'oubli des ascensions.

 

La galerie des ancêtres hurle un appel à la vengeance. Tyrannie de l'hérédité. On s'efforce d'oublier le futur et ses promesses. Dans la houle de l'incertain. On écoute le grain de sable crisser sous les pas. Pour rejoindre l'horizon.

 

Le destin nous gouverne sans que rien n'y puisse. Alors on accepte l'ascendance. En attendant de poursuivre son chemin. On cherche dans tous les coins la formule d'un moment à réinventer.

 

Se résoudre à l'évidence. D'une existence ni comique ni tragique. Mais seulement éphémère. Au point de risquer ne plus rêver ou presque. Dans la nécessité de circonvenir une posture impénitente. Quasi permanente.

 

 

 

guy aguenier

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 07:37
Terre cuite émaillée...Danièle Vienne Aguenier

Terre cuite émaillée...Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

 

Nécessité convenue.

 

 

 

 

Nous sommes condamnés au désastre de l'humanité. Regard en amarrage sur le quai des solitudes. La canne donne à la vue sa nécessité convenue de brouillard.

 

Jeu dans la cage des illusions au fond du noir océan. Chaque ombre est  à déchiffrer dans le chaos du monde. La clé d'un pas qui en cherche un autre pour avancer.

 

En aveugle clairvoyant aux mains remplies de tristesse. Des pertes du temps en sursis d'un avant en attente. On fait  payer au corps la détresse hypocrite de l'âme. 

 

Sur pied ou sous terre c'est la même chanson. Quand les cœurs vibrent à l'unisson. Et que nous cherchons à fuir la misère. Le risque est de ne  rien trouver. Voilà la clé du mystère. 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 15:06
Sanguine... Danièle Vienne Aguenier

Sanguine... Danièle Vienne Aguenier

 

 

Queue de comète.

 

 

 

Accordons nos violons. Même si nous n'avons rien à jouer. C'est le seul moyen de vivre ensemble dans une hypothétique résonance. Pour accéder à une clé d'harmonie qui nous appelle à rester où nous sommes.

 

Laissons la comète honorer ses étoiles. En nous épargnant les jouissances célestes. Restons d'impétrants vivants dans un néant sans queue ni tête. Ni fin ni commencement. Sans chercher l'éden ou quoi que ce soit.

 

Pour dire vrai il suffit de n'avoir plus d'âge. Et être devenu hors d'usage. En coulisses de l'oubli. Dans la sagesse de l'ennui. Et restant de toutes sortes loin du vagabondage. Par pure absence de choix.

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 07:41
Terres noire et blanche... pièce cuite émaillée...Danièle Vienne Aguenier

Terres noire et blanche... pièce cuite émaillée...Danièle Vienne Aguenier

 

 

Assemblés de l'impossible.

 

 

 

Nous étions assemblés par l'impossibilité de vivre ensemble. C'est là l'invention de la sociabilité. Paradoxe vivant des inconciliables. Nous respirons la négation de la réalité.

 

 

Dès qu'on est plus d'un. Ça devient encore plus invivable. Avec la culpabilité de s'être trompé sur soi. En complicité de l'autre. Mais il faut encore le prouver.

 

 

Il n'y a pas de quoi s'affoler. Tu es et resteras ce que je n'ai jamais cherché. Ni même trouvé. Mais nous étions là et avons "assemblés" fait la vie. Union sur pilier d'insatisfaction réciproque.

 

 

Lutte sacrée des désunions parfaites. Ce que nous sommes et faisons relève de la folie de l'impossible. On ne réalise pas à posteriori ce qui s'est passé. Ça été long et très court.

 

 

Nous n'avons pas eu le temps de nous méconnaître. Nous sommes restés en perfusion d'émotions. Sans hésitation "je t'aime". Même si de toi aujourd'hui je n'ai plus que ma  passion.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

 

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 15:46
Crayon sur papier...Danièle Vienne Aguenier

Crayon sur papier...Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Larme panique.

 

 

 

La pensée s'emballe en escapade.  

Quand ça bute sous le cœur.

Embué dans ses sanglots.

En panique de larmes.

 

Silence dans le pouls. 

Clémence dans le cours des nerfs.

Soupir profond.

Bienvenue à la racine de l'être..

 

Sur le drap des nuits.

Une glissade sonore.

Dans le torrent assoiffé d'oreilles.

Depuis l'accord des corps froissés.

 

Vivant en reconversion.

En trahison  des origines.

Gardons à portée de pensée.

Mort et vie pour éviter la rupture.

Avec ce que nous imaginons.

 

 

 

Guy Aguenier

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 07:05
.D.Vienne A.

.D.Vienne A.

 

 

Au large des amarres.

 

 

 

 

La potence de l’aveu invite le condamné.

À s'évader des camisoles de la coulpe délictueuse.

L'océan du crime pousse l'acte dans la victime.

 

 

Acteurs du déluge oubliés des barges alliées.

Couteau du malin toujours à la ceinture du tranchant.

Rêve de plein gré jouet de l'âme en privé.

 

 

Le quai du port déserte le délit fraîchement accompli.

La conscience abusée par ses propres moyens.

Convoient les troubles. Libre de chanceler sa peine.

 

 

Les grilles s'étranglent des clôtures trop étroites.

De l'apocalypse programmée pour étouffer le remords.

Fiévreux sur sa pente le forfait anticipe la partie.

 

 

Les tricheurs grimés en croupiers falsifient la loterie.

Les manèges phalliques du comité de défense.

Prennent au piège des colonies de muses ingénues.

 

 

Les veines égratignées tentent de se suicider.

Complice de jeux bourreaux et suppliciés s'amusent.

La vision à long terme échappe au châtiment.

 

 

Rattraper de justesse l'accident désamorce l’urgence.

Les sanglots répandus en regrets sincères.

Mouillent les voiles de balades au large des amarres.

 

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 07:02
Dessin Danièle Vienne Aguenier

Dessin Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Baisers volés.

 

 

 

Comment se trouver seul devant l'immensité. Exposition solitaire dans un déballage sans objet. Avec un siège virtuel en attente d'une dé-livraison fantasmée.

 

Quel est ce véhicule spirituel qui navigue dans les paysages de nos images rêvées. Pourquoi ne se transcrit-il pas dans le chant  diurne. En transcription flottante.

 

Images sur-réelles. Cadeau poétique sans offre de sens. En marge des raisons et  tout entendement. Jusqu'à ce qu'un ordre surgisse dans l'effroi de la nuit.

 

Passage sans ambigüité d'une livrée de baisers volés. Il reste au rêveur de se pousser pour laissez-passer la caravane orgiaque. Sous peine d'être réveillé.

 

Les mots manquent mais l'ambiance est charmeuse. Pas d'invectives ni procès d'intention. Mœurs ouvertes à l'invention d'un autre regard. Sous couvert de hasard

 

 

Impertinence nocturne jusque-là restée dans l'ombre des dérobades. Innovation offerte à l'imagination. Qui en profite pour dénouer ses tresses....

 

Exaltation dans la marge des régressions Accentuée par la magie de la nuit. Pointillé entre rêve et une réalité désirée sagement pliée dans l'origami des interdits.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

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30 mars 2019 6 30 /03 /mars /2019 13:49
.Danièle Vienne A.

.Danièle Vienne A.

 

 

 

Blues.

 

 

 

Ils m'ont laissé nu oublié un matin.

Au cœur d'un désert indifférent.

Avec un blues entier sans rémission.

 

J'ai brisé les chaînes désenchantées.

Les mots véreux comme les étoiles.

Errant dans l'air fou au fil du poison.

 

Où tout a péri je trouve une flamme.

Abusé d'amour en rusant les palmes.

Devoir grandir sur un sein de misère.

 

Ravauder ses rêves habillés d'hiver.

Le monde avait eu raison et moi tort.

En quittant l'enfer oubliant la mort.

 

La vie tondue jetée en désuétude.

Mensonge paré de vieilles habitudes.

Gavé de mal dans un giron sans nom.

 

Dans les gerbes du futur dépassé.

Un hier à venir a oublié l'illusion.

Soleil désolé en freinant sa course.

 

Étincelle insolente en oubli de maison.

Tapis sans genou exempté de prière.

Ni bel horizon pour y aller sans façon.

 

 

 

 

 

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30 mars 2019 6 30 /03 /mars /2019 07:52
Dessin Danièle Vienne Aguenier

Dessin Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

 

Trou de chaleur.

 

 

Comme un trou d'air dans les nuages. Ni plus pur ni plus sage. Sans se cacher. C'est comme fourrager dans le buisson buissonnier de tout âge. Rêveur invétéré. En vétéran du rêve.

 

Plongée dans la profondeur de l'être. Au-delà des apparences jusqu'au cœur de jouvence. Cri et étouffement. Du silence offert aux sirènes des profondeurs. Dans une brassée de lueurs échauffantes.

 

Cueillir dans la splendeur l'oubli du malheur. Perdu dans la forêt des pleurs de plaisir. Qui brisent les ténèbres. D'un murmure de torpeur sans toit ni ascenseur. Transe transitoire offerte aux muses muettes.

 

Au carrefour d'un trou de mémoire. Malin câlin sur la plage des cœurs en chaleur. Pour le plaisir d'une trêve dans la pâleur du passé. À travers un vasistas ouvert sur un ciel étoilé. Sans promesse à la clé.

 

 

 

 

Guy Aguenier

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 11:34
Terre cuite patinéeD. Vienne A.

Terre cuite patinéeD. Vienne A.

 

 

 

Animal.

 

 

 

 

Galvaudage des sentiers perdus.

Il était un animal farci de bonne foi

Gavage d'autrefois et de princesse.

 

C'était un autre mité de tout cœur.

Fagoté à coup de pèle-mêle sauvage.

Avec toujours un temps trop tard.

 

Beauté de soie froissée chamarrée.

Vidage de vie gênée et jardin secoué.

Discours en clapet évitant le retour.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

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