En guise de conclusion.
Sur un chantier illimité. Une façade cherche l'habitat en restauration. Travaux sur le chemin du jour d'après. D'après ce que j'ignore. Pour y croire encore. C'est une reconstruction en guise de conclusion.
Prendre la vie avec ce qu'il en reste. Les ruines règnent en maître. Réserve du transparent sur les déchets du vivant. Modernité sur du passé en cours donne à la souffrance l'air d'une vacance.
Même si dedans les cendres fument encore. Sinistre décor de désolation fastueuse. À la recherche de nouvelles contrées. Du lointain de soi aux accents encore vierges. Zones d'inconnu.
Encadrer de nouvelles désillusions. D'espoir désespéré nécessaire pour continuer. Mettre un rêve dans l'autre sans trébucher. Quand on est chaos sur un -sol dur et glacé. Plus lourd que jamais.
Là où il est facile de se dire qu'il fallait tomber pour apprendre à se relever. La pesanteur n'est pas en reste de leçon. Les territoires inexplorés nous gardent sans retour. On ne revient que de rien.
Sans raison apparente. Sauf se dégonfler sous prétexte de confort et lâcheté. On ravaude avec de petits bouts de couleur qui traînent sans gravité. Qui errent dans les profondeurs en pleurs.
Pépites d'une création à venir d'un désir en tardive résurrection. Exploration de zones inhabitées par des voies détournées. En périphérie de vigilance. Guide des attentes.
De face on ne perçoit d'emblée que le caveau des répétitions pénitentes. Ressassement du connu jusqu'à l'écœurement. Ouvrir des portes au vivant pour enjamber l'évitement.
Passer par la bande pour atteindre une autre séquence. Sans besoin d'assistance. Avant que la vie ne soit sur le billot du dernier souffle. Il reste un brin.
Sur le tard. Sans chercher un nouveau chemin. Refuser simplement l'ancien. Et affronter la défaite. Avant le oui était le non. Soupçon du printemps dans l'éphémère vieillesse.
Guy Aguenier