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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 17:37
Danièle Vienne Aguenier

Danièle Vienne Aguenier

 

 

Bourreau de soi

 

 

 

 

 

Bourreau de soi en question.

Évidence d'une pernicieuse pertinence.

Masochisme ou réflexe conditionné.

Est-ce un complot entre soi.

Où est l'ennemi si ce n'est là.

 

Tout se passe comme s'il nous plaisait.

De nous plaindre à nous-mêmes.

Du malheur qu'on se construit.

Avec une douce passion de se faire mal.

Ou de s'empêcher de se faire du bien.

 

Parlez-moi de mon malheur.

Que je puisse vous plaindre de me plaindre. Complicité compatissante.

Partagée en grincements de dents.

Pitié hypocrite d'une jouissance tue.

 

Secrète pudeur.de se voir.

Si malheureux dans le miroir.

D'un nombril resplendissant.

On repousse au lendemain un désir.

Qui a cessé d'attendre de faire illusion. 

 

 

 

 

Guy Aguenier

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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 08:18
Danièle Vienne Aguenier

Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Tombeau de tout.

 

 

À l'heure des larmes les rigoles du cœur éclatent en sanglots. Les lampions de l'amour déclarent leurs intentions. Les actes sans fin s'accouplent enfin.

 

On se nourrit du malheur qui passe. Sans que ce soit le sien. Prenant fait et cause pour une souffrance d'absence. Vénérée sur l'autel de la malchance.

 

En prélèvement de mémoire de générations disparues. Témoins de l'engendrement répété à outrance. Jusqu'à nécessiter des cures en permanent oubli .

 

À l'extrême de l'effacement. Revoilà les fantômes de l'histoire perdue. Sans avoir été vécue. Ni non plus écrite. Juste ressassée et jamais mesurée.

 

Seulement inscrite quelque part au fond d'une fausse mémoire biaisée. Enivrante jusqu'à la jouissance. En totale unité de transparence.

 

Tombeau en transcendance. De tous en un. Ouvert ou fermé. Adresse en misère de chacun. Jusqu'à l'infini partage d'un rébus de sens. Assorti d'errance.

 

 

 

Guy Aguenier

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26 mars 2019 2 26 /03 /mars /2019 10:46
Danièle Vienne Aguenier

Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

La mort a écorné la chance.

 

 

Au dernier moment de l'échec du temps.

C'est le passage pénible d'une débâcle.

Quand se produit l'épouvantable gâchis

Doublé d'un vertige de l'un vers l'autre.

 

Assourdissant silence d'après l'instant .

Quand la mort vient d'écorner la chance.

De ne pouvoir finir la vie ensemble.

Et encore partager un bout de chemin.

 

La volonté n'a pu invalider l'évidence.

De l'échéance inéluctable d'une fin.

Barbare fauchage d'un indigne destin.

Fatalité frappée d'aveugle indécence .

 

Il reste que ça ne change rien à rien.

De ne  pouvoir accepter l'irréversible

Même en dépit du pire indomptable.

Maillage tragique de notre rupture.

 

Parce que ça dure ensuite toujours.

Jusqu'à n'en jamais finir d'espérer.

Et de n'avoir pas pu voir advenir.

Un autre temps tendrement désiré.

 

 

 

 

Guy Aguenier

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26 mars 2019 2 26 /03 /mars /2019 08:17
D.Vienne A.

D.Vienne A.

 

 

 

 

Ange

 

 

 

 

 

Cellules envieuses de vie.

D'un jour heureux à découvrir.

Serrure des plaies ouvertes.

 

Au paradis des envies rieuses.

Ange en chaleur convalescent.

Tombé des lunes en rage de fiel.

 

Histoire à vivre ou à rêver.

Illumination sur pistes d'étoiles.

Secousses arides de l'âme.

 

Vent agile en quête de charme.

Scène exquise dénudée.

À déguster au creux des nuits.

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

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25 mars 2019 1 25 /03 /mars /2019 14:21
Dessin Danièle Vienne Aguenier

Dessin Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Apathie souriante.

Les émotions sont terribles. Qui ne se laissent faire à aucune pitié. Les élans d'éclairs s'écartent pour nous offrir à une noblesse d'esprit tant désirée.

 

Vie inventée sur pied en commodité d'harmonie. L'esthétique de la tristesse poétise la gamme des couleurs. Chaque son a sa hauteur et sa raison d'exister.

 

Palette polychrome des vieillesses en perte de pertinence. Le temps s'évalue en siècles à vivre. En imitant l'infinie durée du manque de vérité.

 

Orée des courants qui poussent le temps à sévir sur nos nerfs. Corps en délicatesse des raideurs en chantier. Joies et peines comblées d'harmonies solaires.

 

Sincérité ondoyante. En clarté flamboyante des cœurs en difficulté. Saison des pertes et infortunes diverses. Ivresse du désespoir chanté légèrement dans le soir tombant.

 

Élévation des ivresses sur la mélodie des bonheurs vieillissants. Et câlins résistant aux assauts de détresse. Angoisse au bord des ondes. Futurs débordant d'apathie souriante.

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

 

 

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25 mars 2019 1 25 /03 /mars /2019 08:43
RIEN DE TROP

 

 

 

Rien de trop.

 

 

 

Les images poétiques vont où elles veulent. Disposent de nous. Ou s'envolent et nous privent de leurs faveurs. Cache-cache de mémoire en caprices d'oubli.

 

Nous laissent en désarroi quand elles posent un lapin. Le printemps bourgeonne. L'alouette trille au vent avant que l'aube ne résonne. Le ciel se moque.. Nous voguons.

 

Volons au ras du gazon. Sans espérance. Le sensible réveille les rêves évanouis. Au fil des nuits turgescentes. Les cris se drapent d'ennui dans la misère solitaire.

 

Mots en mal d'inspiration.. Restés cloîtrés dans les chapelles du silence. Fermés aux curiosités du désespoir. La souffrance prend un sens à cet instant du repliement.

 

Sur une ancienneté rénovée en fontaine de jouvence. Gris complet des étoffes en usure d'attente. Brodées de crapauds. Rives souterraines. En nudité sauvage.

 

Impatience indiscrète. Ne recevoir rien de trop à attendre. Ou ne plus attendre. Croyant être susceptible d'avoir déjà enfin reçu. Mais quoi. Ce que jamais on ne saura.

 

Échanges à notre insu. En tenue de camouflage. Dans la jungle de nos guerres sans merci. Sans gloire ni médaille. Ni au revoir. À bientôt. Merci de ne jamais être venu.

 

 

 

 

Guy Aguenier

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24 mars 2019 7 24 /03 /mars /2019 18:29
Danièle Vienne Aguenier

Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

 

Narquois dites-vous !

 

 

 

Mon corps est un ciel où les étoiles se cherchent. Les larmes transpirent d'efforts de ton absence. Sourire narquois d'espérance. Veuve de toi. Sans pour autant renoncer à te sourire.

 

Jusqu'à ce que l'éternité expire. Ce sera alors notre tour. D'une humanité désertée de nous deux. Comme de tout. C'est dans un silence d'absente que je cherche à déchiffrer ta présence.

 

Je resterai aveugle dans les ténèbres du deuil. De ta destinée. Et de toi entière. Quelque chose dans le saisissement du malheur. Une conversion du temps qui bouleverse sa chronologie linéaire.

 

L'instant du moment présent s'affranchit des limites. Il n'est plus coincé entre avant et après. Trop tôt et trop tard n'existent plus. C'est toujours le temps de toujours dans la saison de l'amour.

 

C'est comme en terre. Comment taire ce qui reste à dire. Jamais complètement accompli. Et sûrement jamais totalement dit. Malgré tout le courage sincère des meilleurs sentiments.

 

 

 

Guy Aguenier

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23 mars 2019 6 23 /03 /mars /2019 13:36
Danièle Vienne Aguenier

Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Dernières promesses.

 

 

 

 

L'azur en robe des belles d'été.

Dans un soleil de pure transparence.

L'œil bute sur des formes abîmées.

 

Silhouettes enrobées de magazines.

Vanité des messages cachés.

Hanches roulées sur fond d'indolence.

 

Dans le carré final des coquettes.

On cogite un devis de travaux insensés.

De bistouris fougueux de maladresse.

 

Fantasme d'insolence sur parchemin.

Froissé des dernières promesses.

Qu'une vie ingrate n'aura pu tenir.

 

 

 

Guy Aguenier

 

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23 mars 2019 6 23 /03 /mars /2019 07:54
Danièle Vienne Aguenier

Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Voie lactée.

 

 

 

Une larme en sait plus qu'on ne voudrait en savoir. Rarement on l'interroge de peur du frisson qu'elle contient. Bien sûr. On est sevré. Mais en gardant la mémoire du lait.

 

Qu'aucun miroir ne porte. Ne contient. Ni ne rendra. Frayeur ouverte sur le dedans. Accès aux chemins éclairés. Des voix célestes étoilées. Voie lactée. Pas encore pasteurisée.

 

Chagrin perpétuel. Paradis perdu. Pour le plus grand bien d'une absence de bonheur véritable. Leurre de substitution. En place des dettes sculptées dans le marbre de nos terreurs.

 

La mort est ouverte. À toutes fins utiles. À ceux que le désir répugne. Le destin est fleuri de mille charmes. Avec ses frustrations. Ennui sans façon. Ciment de la condition d'une pleine insatisfaction.

 

Nous fuyons en fait ce que nous désirons. Par sagesse de rester ce que nous sommes. En ce qu'en poussières nous deviendrons. Au terme d'une boucle. Qu'il nous régalera de quitter le jour venu.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 13:47
Danièle Vienne Aguenier

Danièle Vienne Aguenier

 

 

Bilan revu d'une nuit.

 

 

 

 

 

Prérogatives jalouses des amants.

Combat de vieux en juron de jour.

Sourire de nuit des partis pris.

Tous unis contre la nature des écarts.

 

Désaveu des valeurs attachées au silence.

Faillite des entrailles comblées de rien.

Félicité lascive dans le privé des anges.

Instants égarés des blanches naïvetés.

 

Regard mesquin qui entache les réveils.

Mise en retrait de soi pour oublier de croire.

Virginité défaite des jabots drogués.

Sabots biaisés d'une culture fossoyée..

 

Caresses crasseuses des profits immobiles.

Vertige somptueux de pensée en broussaille.

Voici venir heureux le temps du bilan.

En gentleman posthume l'oublié quitte la scène.

 

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

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