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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 13:59
Acrylique... Danièle Vienne Aguenier

Acrylique... Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Reliquats.

 

 

 

D'espoir. De haine. Reliques d'avant que tout naisse. Ne commence ne dure ne s'efface. Heure du bilan d'avant le début des choses.

 

Là où la ligne d'arrivée est devant le départ. C'était on le croyait avant que le triché ne barre l'existant. Au profit d'un futur déjà cramé.

 

Mensonge révélé des vérités trop tardives à venir. Pour éviter le pire présent imaginé impossible. Alors on vit avec origine masquée.

 

Pour presque toujours. Jusqu'au surgissement d'une clarté établie par la raison. Réalité  renvoyée au registre de l'absurde.

 

Dans le temps des affirmations mensongères. Des bulletins trafiqués. Des identités truquées. Stop. Opportunité de solder le manuscrit des rumeurs.

 

Archiver le roman familial et faire le vide des reliquats des fausses vérités. Des déchets d'intrusion qui colonise tout. Vie. Âme. Corps et organes.

 

Destin jeté aux chiens huants d'aujourd'hui. D'hier de toujours comme demain. Voici le moment de faire taire les vipères du genre humain.

 

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

 

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 09:52
Sculpture Danièle Vienne Aguenier

Sculpture Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Mépris du destin

 

 

Sait-on jamais ce qui peut arriver. Vie étrange pleine de mystère et d'imprévu. Prise dans les mailles de l'histoire. Saynètes vécues entre chance et accident.

 

Point de vue sur la réalité. Plus ou moins apte à répondre aux besoins du possible. Distance conséquente entre dedans et dehors. À la lueur de plus ou moins d'être.

 

Le désir voyage comme un fantôme entre les fluides d'un cerveau inachevé. Ouvert par la fontanelle à ce qui peut ou doit arriver. Dans l'incertitude du plus ou moins bon. 

 

Avec du pays déserté du champ des probabilités. Aventure risquant être riche sans avoir de sens. Sauf celui qu'on lui donne. Échos de rêves et insomnies.

 

Actant de vie partielle exclus de ce qui l'agite. Sans nécessairement connaître ce que lui dicte l'instinct. À défaut de l'avoir pensé ou cru le vivre. C'est question.

 

Protagoniste incarcéré dans un quotidien radieux ou désastreux. En espaces imaginés ou réels. Dans des tentatives d'évasion. Déçues jusqu'à plus de noms.

 

Adolescence  attardée.  Histrions de papier. Embarqués en horde privilégiée rétrécie sur elle même. Stérilité sans autre choix que se battre dans le mépris du destin.

 

 

 

 

 

guy aguenier

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24 novembre 2018 6 24 /11 /novembre /2018 08:58
Terre cuite Danièle Vienne Aguenier

Terre cuite Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

 

Habiter ton absence.

 

 

 

Voir de face la réalité d'être là. Avec une visée privée de base. Chancelant je hurle à ta mort prématurée. La fluorescence de ton amour éclaire la nuit.

 

Les rêves glissent sur les pentes pleureuses. Je ne peux renoncer à souffrir de t'avoir perdue. C'est une cité nouvelle qu'il me faut rebâtir sans aide ni plan.

 

Aucune sorte de demeure perpétuelle ne peut te satisfaire. Tu reçois depuis peu mon deuil pour nous recueillir. En attendant de te rejoindre.

 

Certaines souffrances interdisent de se taire sous peine d'ankylose. Alors je t'en supplie. Aide moi à habiter ton absence. Au pays de ta joie.

 

Pour offrir aux aubes à venir le plus beau de tes sourires. Il est gravé dans ton nom. Près de nous sur ta tombe. Je nage en toi où que tu sois.

 

 

 

guy aguenier

 

 

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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 10:32
Terre cuite patinée Danièle Vienne Aguenier

Terre cuite patinée Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Si je savais comme je l'aime.

 

 

 

Nous ne savons pas grand-chose de ce que nous sommes. En pleine conscience de quoi sommes-nous issus. Notre ignorance fait foi de notre insuffisance.

 

Un brin d'humilité nous irait bien au teint. Nous voilà fardé de toutes les magnificences. Ou des pires vices de l'ignominie. Quoi penser et que faire.

 

Alors restons sur terre. Attitude solvable. Nos racines doivent être mises à jour à la lumière de nos ombres. Le flou atténue la violence de l'absolu.

 

Le doute donne à la vérité une odeur de sainteté. Ma foi reste la constante que Dieu me pardonnera. Ici ou là règne l'anarchie des corsets trop serrés.

 

Pour dissoudre les lignes. Les esquisses du possible restent  à tracer au crayon de papier. Que les larmes du regret ne sauront effacer.

 

Si je savais comme je l'aime. Je n'aurais pas besoin de lui dire. Cela se lirait entre les lignes de nos silences.Et l'amour serait sauf. 

 

Nous en savons sur nos sentiments autant que le devin sur les désastres à venir.Alors aimons pour le mieux dans le pire des mondes possibles.

 

 

 

guy aguenier

 

 

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 07:56
Sculptures Danièle Vienne Aguenier

Sculptures Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

 

Bras menteur.

 

 

La cavalcade des élans pervers

se masque de dehors affriolants.

 

Simulacres malheureux d'amours

enlacés autour de bras menteurs

 

Usée de mot la lèvre se fendille

soumise à la loi brute des modes.

 

Caverne du rêve berné d'avance

d'une crétine  épopée raturée.

 

L'habit jette alors ses boutons

et part vieillir dans son placard.

 

Au casino des parties perdues

on boucle la mise à double tour.

 

Le sourire du passé lève le voile

du faciès triste des lendemains.

 

 

 

 

guy aguenier

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 07:52
Œuvre Danièle Vienne Aguenier

Œuvre Danièle Vienne Aguenier

 

 

À cheval sur l'enfer.

 

 

 

La vie cruelle a de toujours un dessein maléfique. Le temps se fige dans le corps. Tandis que la trotteuse file son chemin de guerre. Faucheuse à l'appui.

 

Envers et endroit se partagent la même rive. Entre plaisir et douleur. Instants de joie  vite convertis en sanglots en respect du contraire.

 

Le désespoir s'humecte de larmes pour faire arc-en-ciel. Soleil jaloux qui ravale sa flamme. Humeur sombre du ciel  soufflant son brasero de colère.

 

Fantaisie glorieuse de quelques décennies contre défaite piteuse d'une valse sans temps. Ce qui bouge se cogne aux affronts de poussière.

 

L'immobilité aura le dernier mot d'ici. Et le premier de l'après des moissons. Comment ne pas imaginer ce qui crée la vallée des tristesses.

 

L'ouragan fait chou gras de nos espoirs en guise d'espérance. Ce n'est ni juste ni moins et rien d'autre que notre humaine réalité.

 

Sur une terre non fixée à l'univers pour l'éternité. Elle-même aussi incertaine que le reste. En furie de ses délires inachevés. À cheval sur l'enfer.

 

 

 

guy aguenier

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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 08:11
Création Danièle Vienne Aguenier

Création Danièle Vienne Aguenier

 

 

Pendu à la mémoire

 

 

 

Les trésors de vie ne s'apprécient

qu'à la faveur de ce qui est perdu

 

C'est pire quand les liens déchirés

s'écorchent dans le jeu du silence

 

D'ordinaire on s'éclipse par pudeur

pour honorer l'amour avec patience

 

Les moisissures abîment le cerveau

vieillissant plus que le vilain temps

 

En nous laissant pendu à la mémoire

agrippé à la merci d'un gros chagrin

 

 

 

guy aguenier

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 09:03
Création Danièle Vienne Aguenier

Création Danièle Vienne Aguenier

 

 

Cosmo-agonie

 

 

Au début il n'y avait rien. Pas début ni de fin. Ni point ni virgule. Ni lumière ni ombre. Pas de Dieu ni prière. Ni vaches ni cochons. Sans majuscules ni minuscules.

 

 C'était le néant.

 

Pas de rire. Pas de vent..Pas d'eau ni pierre. Pas de jardin ni de voisin. Pas de guerre.. Ni silence ni paix. Pas de cosmos. Ni agonie. Sans corps ni esprit.

 

Cela dura des ères d'éternité.

 

Rien ne bougeait ne respirait. Ne bavait. Ne puait. Ne rêvait. Ne pouvait. Ne pensait. Ne restait. Ne brillait. Rien. Pas de puissance. Pas d'impuissance.

 

Ni absence silence ou existence.

 

Pas de volonté. Pas de liberté. Pas de besoin. Il n'y avait  besoin de rien. Ce fut long et ce fut court. Très long. Très court. Ce ne fut rien.

 

Rien. Rien. Rien.

 

Et un jour tout allait commencer. La lune folle d'un désir de soleil entraîna dans sa course la terre dans sa première révolution. Ce fut le début de la fin.

 

Du tout au rien. 

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 15:11
Création Danièle Vienne Aguenier

Création Danièle Vienne Aguenier

 

 

Tendresse résiduelle

 

 

 

affaire de tous comme celle de personne

toujours plus sans risquer de tout perdre

monde morfondu à la solde des forcenés

 

survie impossible en marge des cupides

vertu détachée du tronc qui l'a inventée

abandonnée sur la tangente de l'univers

 

ardeur inassouvie de soif grandissante

souffle fébrile d'une nature dépenaillée

nullité reçue en guise des affectations

 

départ convenu dans les filets de la mort

le rideau ne sert qu'à grimper plus haut

glissade au fil des chemins de l'aiguille

 

nos vérités ne seront jamais confirmées

rêve désenchanté du must à découvrir

laissons l'avenir se perdre dans le passé

 

refuge des repentis de la parole perdue

un sourire illumine les nudités héritées

portrait discret de tendresse résiduelle

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 10:46
Créations Daniele Vienne Aguenier

Créations Daniele Vienne Aguenier

 

 

 

Lointain d'une nuit.

 

 

 

Dans les vapeurs solitaires  l'âme prend la fuite. Étranglée d'amour. Lourde saison au choeur de l'obscur. Nuit torturée de cauchemars endormis.

 

L'horizon échange le matin contre le mystère d'un merveilleux futur. Vitriol du courage d'être. Ingénu qui n'en finit pas de ne pas venir.

 

Le souvenir étouffe l'appétit défaillant. On déjeune au prix fort. Le corps poussé à l'extrême. À la recherche d'un je-ne-sais-quoi de recette.

 

Relent de jouissance en veille. Quand en serai-je libéré. Ni réponse ni crédit. Sans promesse d'espérance en un quelconque exil.

 

Larmes de désœuvrement. Herbe absente sous le pas comme le bleu de tes yeux. Dédale incessant du retour à la phase sans départ.

 

Les promesses sont grillées. Convictions noircies des rayons éternels. Obéissance frustrée aux injonctions du jamais devenir.

 

Pénible sensation d'un manque d'étincelle.  Refus obstiné des nouveautés bon marché. L'heure du repentir est au bilan sans concession.

 

Atteinte frontale des illusions. Du mythe responsable du chaos quotidien. Espace de jeu nu de soleil. Vie en cours de cogitations pluvieuses.

 

Détour en majuscule par la promesse d'amour. Pour une lueur d'un profond ennui. Grâce à cela la vie devient le défi qu'elle a toujours été.

 

Dans l'étrangeté d'une présence absente. Chair délivrée du mauvais sort. Avec un baiser pour le péché arraché au hasard. Lointain d'une nuit en sursis.

 

 

 

Guy Aguenier

 

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