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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 10:16
Terre cuite...Danièle Vienne A.

Terre cuite...Danièle Vienne A.

 

 

Défense de s'afficher

 

 

Elle a séquestré sa mémoire dans des outils trop courts. Elle pousse ainsi à mots couverts et à mi-temps dans une ombre sans air.En panne d'origine.

 

Quand la nuit la surprend elle hurle. Sursaut qui la porte loin de tout. Là-bas. Elle tente de se sortir de sa vie. Une autre appelle. Qui dérange.

 

Le vacarme conduit à tant d'éveil que le sommeil en souffre. Avec le spectre aux trousses d'un fantôme en fraction d'éclipse. 

 

Réclusion en détail dans un en-deçà. Sans issue d'un désir en disgrâce. Collage d'espoir en miroir. Au cœur  des choses la vie cherche une sortie.

 

Vaine résolution d'engagement créatif. L'essentiel se détache du détail qui le contient. Respiration  solitaire dans un instant de flamme. 

 

Une pierre de silence habille les ombres chétives. Funambules des nuits coiffées de caprices. Volonté active d'une loi à inventer.

 

Défense de s'afficher. D'entrer en religion. Quand les âmes rejoignent les étoiles les fées retrouvent leurs habits de lumière.

 

Sourire hébété du corps versé aux nues. En exil l'esprit  porte ses fruits sur l'autel de l'oubli. L'histoire fait tache sur le chemin hurlant.

 

Des étoiles infirmes bercent les pensées bafouées. Quand l'avenir retourne au passé la mort attend pour vivre autrement le présent. 

 

 

 

Guy Aguenier

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27 décembre 2018 4 27 /12 /décembre /2018 08:44
Création Danièle Vienne Aguenier

Création Danièle Vienne Aguenier

 

 

Jumeau de moi-même.

 

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

Tirant à hue et à dia deux êtres se déchirent.

En queue de peloton  l'énigme ronge son frein.

Quand les ascendants se dérobent en silence.

Le jumeau de soi-même échappe de justesse.

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

Si deux  mères se rejettent le même rejeton.

L'hydre du monstre déjanté jaillit de la haine.

Le conflit résonne aux confins de l'extrême.

Au prétexte qu'exister inflige une sentence.

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

Difficulté de l'être élevé en dépit de l'esprit.

Le mépris originel tarit la soif de connaissance.

La folie d'amour s'enchaîne au risque de périr.

Le rescapé a le violon des rancœurs qui grince.

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

 

Guy Aguenier

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26 décembre 2018 3 26 /12 /décembre /2018 08:35
Création Danièle Vienne

Création Danièle Vienne

 

 

 

Goût d'hiver.
Le croisé de l'oubli piétine ses débris de vie.
Hagard comme un pâtre privé de sa montagne.
Gigotant autour du pot en guise de délivrance.
Avec une gloire morte répandue à ses pieds.
Le fruit de ses efforts à vite perdu sa verdeur.
S'effrite de tous côtés comme pomme épuisée.
Les douces choses du passé ont un goût d'hiver.
Rien pour s'en arracher sans risquer le regretter.

 

 

 

 

Guy Aguenier

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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 14:38
Toile  ...Danièle Vienne Aguenier

Toile ...Danièle Vienne Aguenier

 

 

Choix des erreurs.

 

 

 

La jeunesse irradiée de baisers ensoleillés.

Se déroule à plein temps dans la tourmente.

Pile dans le plomb des préjugés ensorcelés.

Avec permanence des ombres protectrices.

Chevauchée motorisée de tendresse entêtée.

 

Panachages de sexes pour tonnelles fleuries.

Échange de serments sous baisers de fièvre.

Danse des cœurs tendres libres d'orchestre.

La mélodie du malheur a les tympans blindés.

 

Ardeurs débridées d'une adolescence délurée.

Si le cheveu fait beau la barbe est  obstacle.

Pantalons froissés perdus en oubli de ceinture.

Montrant ce qu'il faut en trompant l'évidence.

Se croire souverain dans le choix des erreurs.

 

 

 

Guy Aguenier

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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 10:32
Aquarelle...Danièle Vienne Aguenier

Aquarelle...Danièle Vienne Aguenier

 

 

Désœuvrement.

 

 

 

Inquiétude révélatrice d'une évidence dévoilée.

Malaise invisible derrière la couture du silence

Nos différences ne vont pas comme allant de soi.

 

Trop souvent reclus dans nos univers capitonnés.

 

L'usage recule devant les désenchantements

Bien que faisant comme si plus rien ne se cache.

Le temps épuisé se regonfle dans l'évitement.

 

Il suffit de  se pendre au collier du hasard.

 

Les hommes troquent le chant contre le cri

Surpris par l'œil embarrassé d'être témoin.

Ils leur faudra retrouver l'étoile de chance.

 

La vie prend volontiers le chemin de l'obstacle.

 

La palette du sens s'égaie au gré d'inadvertance.

En évitant d'hululer en proie au désœuvrement

Convoquons l'espérance oubliée prématurément.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 10:02
Création Danièle Vienne A.

Création Danièle Vienne A.

Am stram Gram !

 

 

 

J'écris et c'est moi que j'examine. Et critique. Si je dénonce un vice c'est celui de ma conscience. Si j'attaque il s'agit de mon procès. Je suis l'autre de mon discours.

 

 

Et qu'on ne s'y trompe pas. Je ne suis pas dupe de ma propre tromperie. Il est là le pavé dans la mare. Le malaise dans la civilisation est celui de ceux qui la dénoncent.

 

 

Le monde se moque pas mal de nos bobos et de nos critiques. D'aucun dirait connaît-toi toi-même. Et ne t'épuise pas à tenter de confondre quelqu'un d'autre que toi. C'est tout.

 

 

La sociabilité  plus on y touche plus on l'abîme. Dans une prétention mythomane. Je suis tu es nous sommes ce monde. Celui que nous voudrions parfait n'a jamais existé et jamais ne sera.

 

 

Utopie que notre tyrannie impose. Étouffons cette grossièreté. La beauté surgira du chemin balayé devant chaque porte. C'est celui qui le dit qui y est. Am stram gram !

 

 

 

 

Guy Aguenier

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24 décembre 2018 1 24 /12 /décembre /2018 08:43
Danièle Vienne en atelier

Danièle Vienne en atelier

Ombre du soupçon.
Les oiseaux ne chantent pas, ils pleurent de nous entendre jacasser sur nos malheurs. Le cœur grand ouvert sur la pierre. Incrédulité fondue d'une angoisse qui donne froid au silence.
La nuit affolée convoque ses fantômes. Joyeuse pagaille régnant en lumière noire. Chasse aux sorcières sur le parterre des rumeurs enragées. On divague d'ignorance à l'envi sur le dos d'autrui.
Jouissance tous azimuts de la misère du monde. Leçon d'indifférence à l'école du mensonge. Sur un air de mépris. La haine joue au yo-yo avec l'amour. Dans la férocité des sentiments. Jalousie gourmande dans l'ombre du soupçon.
Vérité déléguée à la traîtrise du sens. Triste démission au profit d'illusions d'un confort hors de saison. Trahison nuit et jour dans un souci d’incompétence. Banalité sans élégance.

 

L'autorité à été désertée au profit des dividendes d'un pouvoir non partagé. Disques rayés de rabâchage en boucle. Triste constat de nos propres insuffisances.

 

 

Guy Aguenier
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22 décembre 2018 6 22 /12 /décembre /2018 10:31
Danièle Vienne Aguenier...acrylique sur panneau

Danièle Vienne Aguenier...acrylique sur panneau

 

 

 

Juste heureux.

 

 

 

Au soleil sous l'eau en deçà des surfaces au-delà des mers des nuages et des farces du destin.

 

Il y a la pensée de toi qui m'habite au plus profond à proximité du bonheur.

 

S'il avait existé nous n'aurions peut-être pas été plus heureux.

 

Toujours hanté par la peur de le perdre. Pris dans la tyrannie du parfait et toujours liés à nos dépens.

 

En panne d'espoir juste heureux d'être ensemble dans la multitude et l'inconnu.

 

La joie  apprend à nager dans le chagrin pour ne pas se noyer dans les larmes du quotidien.

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

 

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22 décembre 2018 6 22 /12 /décembre /2018 10:10
Pièce céramique de Danièle Vienne A.

Pièce céramique de Danièle Vienne A.

 

 

 

Bourdons de Noël.
Il est question d'un temps qui s'offre à la folie. Bordé de néant sans réelle origine ni fin. Sans scansion ni pause. Ça meurt pendant que ça continue de vivre. Pour soi comme pour tous les autres. Du commun au singulier tous voisins du même.
Logés à la même enseigne. Du même tourment dans l'écart des diachronies. Conflits des meilleurs ennemis. Mort et vie. Du plus petit bobo à la pire jouissance. Dans des bêlements en appelant au miracle. Bourdons de Noël. Naïve espérance.
Se  neutralisant yeux dans yeux. D'un seul tenant à deux. On ne saura jamais jusqu'au dernier jour s'il y aura un vainqueur. Où sera la lettre de la résurrection venue de là où terre et ciel se rejoignent. Dans un coin de paradis arraché à l'enfer.
Guy Aguenier

 

 

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 09:12
Une pensée pour Danièle Vienne A.

Une pensée pour Danièle Vienne A.

Voyage sans fin
Qui jamais ne s'arrête. Ou peut-être pas complètement. À l'évidence on cherche à comprendre. Mais le temps s'efface sous chaque pas. À toute étape on imagine la fin.
On interroge. On siffle. On tempête. On s'énerve pour un nouveau départ. Toujours le même. On change de masque seulement. Devant l'interminable on obéit à l'épuisement.
Malgré tout l'angoisse tenaille l'instant. On tente une marque sur le disque du même discours. De la même thèse. L'écrit ne cesse de s'écrire. Avant de s'évanouir.
Les sentences se répètent. Les rires succèdent aux rires. Les pleurs aux pleurs. Les mots aux mots. Les images aux images. La tempête au calme ennuyeux des jours heureux.
Effacement est la règle. Amnésie règle la note à la sortie. Aucune chose semble valoir la peine. C'est toujours le même paysage pour un voyage sans fin. Dans la gêne destin.
Où se cache fil. Le labyrinthe choie son prisonnier en liberté surveillée. Le sursis n'est qu'un sursis. Souvent le temps repart seul. On guette la rame suivante d'un autre temps...

 

 

 

 

Guy Aguenier
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