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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 09:25
Création Danièle Vienne A.

Création Danièle Vienne A.

 

 

 

Ruines en sursis.

 

 

 

Ne sommes-nous que des amalgames de ruines. En sursis d'exécution sommaire. Nos cendres ne sont-elles que déchets minéraux.

 

Promises à la stratification dans le cycle du carbone. Sommes-nous autre qu'une particule orpheline. Agitée  au gré des souffles entre vents et tempêtes.

 

Que restera-t-il des jours perdus. Dans l'abîme des temps immémoriaux. Arrachée à tous les êtres. L'âme a-t-elle sa chance dans le maelström de l'éternité.

 

 

 

 

 

guy aguenier

 

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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 09:03
Sculpture Danièle Vienne A.

Sculpture Danièle Vienne A.

 

 

 

Tentative d'évasion

 

 

 

 

 

La férocité du prédateur prendrait-t-elle sa source au sommet de la faiblesse de sa proie. Mettant en évidence une cruauté latente. Au fond de chacun. Allant de soi.

 

 

Scénario aléatoire de l'intime. Pour que la scène se joue ou se déjoue selon la règle. Dans une sorte de simplicité des essences primitives. Nature révélée difficile à admettre.

 

 

Certains aspects de l'évidence. Dans la réalité l'histoire retrace l'animalité qui sommeille. Aucune loi ni morale dans n'importe quelle culture n'y changera jamais rien.

 

 

Surveillance et répression resteront le crédo de l'échec. Dans un refus de comprendre et accepter la complexité. La pauvreté du fragile ouvre une piste à ouïr.

 

 

L'entrée en vie exclut les tentatives d'évasion. La jungle des passions déchire les extrêmes. Mort et vie nous intiment des offres inamicales. Contradictions propres à notre condition.

 

 

N'offrons pas nos fissures aux vanités scabreuses. Il pourrait nous en coûter de fatales déconvenues. En nous consolant d'avoir été au mauvais endroit sans l'avoir choisi.Pas de chance.

 

 

 

 

 

 

guy aguenier

 

 

 

Atelier...

Atelier...

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 09:33
JARDINS OUBLIÉS

 

 

 

 

Jardins oubliés.

 

 

 

La brouette de l'amour joue au taxi du désir. Cherche un chemin hors des sentiers battus. Sans étroitesse. Pour y faire son nid. L'esprit a mieux à faire que se construire un temple.

 

Il préfère dériver vers les étoiles lointaines. S'arracher à sa base. Le sol sous ses pieds s'étiole de toute façon. Alors plutôt donner libre cours au refrain des passions.

 

Dans la clameur sourde des tromperies bavardes. En possession de vigueurs éteintes. Assombri de trop de paradis. On reprend in fine le chemin des jardins oubliés.

 

 

 

Guy Aguenier

Buste terre patinée...Danièle Vienne Aguenier

Buste terre patinée...Danièle Vienne Aguenier

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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 09:11
Sculpture terre cuite...Danièle Vienne Aguenier

Sculpture terre cuite...Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Quai du retard.

 

 

 

 

Dans les gerçures du froid. Obscurité sur l'avenue du futur. Un temps d'avance pour les uns ou de retard pour les autres. Arcanes du destin tirées du hasard. Des pailles plus ou moins longues. Avec la même indétermination qui régit toute la vie.

 

Prière de pleine lune ou divination clé en main n'ont aucun effet. Les jeux sont faits d'avance. Arbres de vie greffés à l'insu des sujets. Au jeu du qui es-tu inconnu. La violence  arrime la tribu au silence.

 

Sauf les  ratures de la chance. Le bourreau courbe parfois l'échine devant le supplicié. Paradoxe de la rage. Spasme du remords. Coulpe sur fond de culpabilité. Quand les vessies font l'ombre des lanternes.

 

Les  choses de la vie se réalisent sans préavis. À la sortie on  demande le ticket. Qu'on n'a pas composté. Sans intention. Qu'on paie à nouveau. Soupçonné d'avoir triché. Et voyagé sans titre de transport. Arrivée annoncée quai du retard...

 

 

 

 

Guy Aguenier

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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 11:04
Toile Danièle Vienne Aguenier

Toile Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

Fond d'un trou.

 

 

 

Les obstacles sont immuables comme le sel de la terre. Le monde oscille et trébuche entre chutes vagabondes. C'est un jeu de hasard. Furieux comme la nuit. Bizarre comme la vie.

 

Tout est étrange sous le ciel des lumières. On confond rêve et réalité sans s'en apercevoir. Les yeux ne servent à rien pour ne rien voir. L'humanité sera bientôt en parfaite cécité.

 

Au-dedans de l'obscur se greffe une lumière que seul le cœur renvoie. Mais il reste inutile de tenter d'y voir clair. C'est une clarté brutale dans laquelle le cœur se noie.

 

Alors vivre à tâtons cherchant à se perdre. En espérant au final s'y repérer. Brillante humanité qui court à sa perte par trop d'assurance d'être dans le vrai. Foi dans l'inanité.

 

Les étapes sont multiples qui jalonnent le parcours. De surprise en stupeur jusqu'à la terreur. Mouvement de cils affolés à la vue du faucheur vendeur d'éternité.

 

Trop-plein d'un manque résiduel. Radotage. Répétition du début de l'âge. Congestion du valet resté valet de vouloir être maître. Ainsi vivre éternellement l'esclave de soi.

 

Le maître exploite les débris d'impuissances. Tristesse qui n'a rendez-vous qu'avec elle-même. Au fond d'un trou qu'elle creuse au lieu de nous réveiller sans tarder.

 

 

 

 

Guy Aguenier

 

 

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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 15:42
DU DERNIER AU PREMIER

 

 

 

 

Du dernier au premier.

 

 

 

 

Il va de soi qu’il en existe toujours un qui a précédé l’autre. La chaîne est sans fin du dernier au suivant. Le premier succède au dernier sur la partition du vivant.

 

 

Avec toujours l’interpellation du début des origines. Jusqu’à la perspective angoissée de l’apocalypse du dernier. Juste avant l’éternité qui attend son heure.

 

 

Avec une impatience de plus en plus pressée d’advenir. La gradation sur l’échelle du temps est réglée sur de courtes durées. Le temps d’une vie vaut à peine d'en parler.

 

 

Épiphénomène d’une solution sans continuité assurée. Avec le risque permanent d’avoir toujours à tout recommencer. D’une souffrance à l’autre sans répit.

 

 

Le temps impose à l’être humain un rythme d’enfer aux morts comme aux vivants. Prix  d’une illusion de bonheur à payer au comptant toute la vie durant.

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 09:02
Acrylique sur toile...Danièle Vienne-Aguenier

Acrylique sur toile...Danièle Vienne-Aguenier

 

 

 

 

Oui et non.

 

 

 

 

Quand la vie dit non. La mort susurre un oui ouvert sur l’éternité. Oui et non ont nécessairement à un moment ou à un autre le même sens. À quelques nuances près.

 

À décrypter avec bienveillance. Comme la tristesse n’exclut pas la joie. Les larmes n’interdisent pas nécessairement le sourire. Sauf à produire un arc lumineux d’espérance.

 

À cueillir à l’horizon d’un désir renaissant des cendres du chagrin. C’est au dernier jour veille du suivant qu’on attribue les passifs des douleurs passées. Quelles qu’en furent la tyrannie.

 

Quand l’amour a dit non. Un oui se cache dans l’ombre d’une extase en sommeil. Oui de celle qu’on est heureux d’aimer. Au-delà de tout et surtout du reste.

 

Douceur enivrante de bienveillance virtuelle. À saisir avec précaution. La vie dans son voile funèbre garde une fragilité bienheureuse. Que la prière d’amour renforce.

 

C’est en pure perte de soi que renaîtra le fantôme de l’autre rive. Cri d’espoir désespérant devant la réalité. Je t’aime moi non plus que jamais dans l’incertitude de te retrouver.

 

 

 

 

 

Guy Aguenier

Toile Danièle Vienne-Aguenier

Toile Danièle Vienne-Aguenier

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 11:23
Peintures sur toile...Danièle Vienne Aguenier

Peintures sur toile...Danièle Vienne Aguenier

 

 

 

 

 

Sans purge

 

 

 

Une décapotable  blanche. Intérieur rouge.. Une chaumière, un cœur, l'idéal du bonheur. Le rêve sans limite. Un récit qui commence par la fin.

 

Où est le rêveur. Accroché aux songes. Sur une image vide. Richesse sans sens. Avec prière de retour à la case réveil. Appelée scène originelle.

 

Lumière tamisée. Ambiance soir avec libido à proximité du corps. Tout en eau trouble. Ça vaudrait sauter une étape. Tableau d'une triste vigueur.

 

Tout se passe dans un trop plein. Âme chargée de peine. Sous pression. A contre-courant. Un rien à déclarer. Le temps s'étouffe. Le cœur se noie.

 

L'avant s'arrête sans que commence l'histoire. Fragments de vie sans  bords ni purge. Impossible pléthore.  Avec des débris qui inspirent dégoût. 

 

Avènement d'évidence inévitable. Du  noir. Avec des motifs répétitifs coloriés sur toute la surface. Lumière dans un carré de douleur cramoisie.

 

C'est comme un soleil couché qui ne se serait pas levé. Les giboulées traversent la passion spirituelle d'une vie embarrassée de son histoire.

 

On aurait pu croire à une résolution. En puissance salvatrice.. De jouissance passée aux oubliettes. La sortie attendue n'aura  pas eu lieu.

 

Présence ou absence. C'est du pareil au même quand personne ne meurt. Juste un peu de transfiguration. Les parties du même changent de nom.

 

On repart pour devenir deux sans un à l'épreuve de l'autre. Partie vendue au plus offrant. Sur la même route sans horizon. Jour neuf en consolation.

 

 

 

 

 

guy aguenier

... Au bain

... Au bain

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 10:16
Terre cuite...Danièle Vienne A.

Terre cuite...Danièle Vienne A.

 

 

Défense de s'afficher

 

 

Elle a séquestré sa mémoire dans des outils trop courts. Elle pousse ainsi à mots couverts et à mi-temps dans une ombre sans air.En panne d'origine.

 

Quand la nuit la surprend elle hurle. Sursaut qui la porte loin de tout. Là-bas. Elle tente de se sortir de sa vie. Une autre appelle. Qui dérange.

 

Le vacarme conduit à tant d'éveil que le sommeil en souffre. Avec le spectre aux trousses d'un fantôme en fraction d'éclipse. 

 

Réclusion en détail dans un en-deçà. Sans issue d'un désir en disgrâce. Collage d'espoir en miroir. Au cœur  des choses la vie cherche une sortie.

 

Vaine résolution d'engagement créatif. L'essentiel se détache du détail qui le contient. Respiration  solitaire dans un instant de flamme. 

 

Une pierre de silence habille les ombres chétives. Funambules des nuits coiffées de caprices. Volonté active d'une loi à inventer.

 

Défense de s'afficher. D'entrer en religion. Quand les âmes rejoignent les étoiles les fées retrouvent leurs habits de lumière.

 

Sourire hébété du corps versé aux nues. En exil l'esprit  porte ses fruits sur l'autel de l'oubli. L'histoire fait tache sur le chemin hurlant.

 

Des étoiles infirmes bercent les pensées bafouées. Quand l'avenir retourne au passé la mort attend pour vivre autrement le présent. 

 

 

 

Guy Aguenier

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27 décembre 2018 4 27 /12 /décembre /2018 08:44
Création Danièle Vienne Aguenier

Création Danièle Vienne Aguenier

 

 

Jumeau de moi-même.

 

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

Tirant à hue et à dia deux êtres se déchirent.

En queue de peloton  l'énigme ronge son frein.

Quand les ascendants se dérobent en silence.

Le jumeau de soi-même échappe de justesse.

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

Si deux  mères se rejettent le même rejeton.

L'hydre du monstre déjanté jaillit de la haine.

Le conflit résonne aux confins de l'extrême.

Au prétexte qu'exister inflige une sentence.

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

Difficulté de l'être élevé en dépit de l'esprit.

Le mépris originel tarit la soif de connaissance.

La folie d'amour s'enchaîne au risque de périr.

Le rescapé a le violon des rancœurs qui grince.

 

À cheval sur deux têtes la raison se fissure.

 

 

Guy Aguenier

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